tag:blogger.com,1999:blog-9924375806004231492024-03-06T21:01:47.071+01:00libres espacesAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.comBlogger20125tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-78828923841970580052014-05-09T16:40:00.002+02:002014-05-09T16:41:48.243+02:00une méthode de veille documentaire : la curation de contenu<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Quiconque se livre à une recherche
documentaire se voit confronté à la surabondance des réponses
apportées à leur requête sur un moteur de recherche. Sérier les
données, répérer les sites pertinents, isoler les réponses utiles
du bruit est une préoccupation constante du documentaliste. D'autre
part, le souci de mettre la plus-value apportée par la recherche
sélective à la portée du public a amené les concepteurs de site
web à chercher d'autres solutions que la publication des
traditionnelles pages "de liens"... la veille documentaire
est un travail de tout instant qui se révèle assez lourd si l'on
veut suivre pas à pas l'actualité et éviter l'obsolescence des
liens que l'on propose.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Depuis quelques années, une pratique
nouvelle apparait fréquemment sur les réseaux sociaux, c'est celle
de la curation de contenu. Cet anglicisme - <i>content curation</i>
- vient en fait du verbe latin : curare, qui signifie soigner. On
pourrait comparer la curation de contenu au travail d'un curateur
d'exposition, qui sélectionne et dispose les oeuvres à présenter
au public. La pratique est en fait similaire : la curation de contenu
est la création d'une page web qui fédère, de façon normalisée,
les liens vers des sites, pages, textes, vidéos ou images,
pertinentes par rapport à un requête documentaire préétablie.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
La forme est plus riche que le simple
alignement de liens : chaque référence comporte un titre
personnalisé, un extrait introduisant au contenu, le lien
hypertexte, et la possibilité pour le curateur d'ajouter son propre
commentaire. De plus les liens sont systématiquement répercuté sur
les réseaux sociaux - facebook, twitter, google + ou autre, auquel
le curateur est abonné.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
C'est une manière commode d'alimenter
un site sans produire soi-même de contenu. Le contenu ainsi mis en
avant permet non seulement d'alimenter le site — même si dans la
plupart des cas le site renvoie sur la source originale — mais
également de permettre un meilleur référencement du site de
curation par les moteurs de recherche.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Nadine Derwiduée, spécialiste en
veille documentaire du Forem, Département Relations Internationales
a présenté, ce 8 mai, l'outil de curation de contenu le plus connu
: SCOOP-IT. Outil qu'elle utilise, dans ses fonctionnalités
accessibles gratuitement, dans le cadre d'une veille documentaire
consacrée à la politique de l'emploi au sein de l'UE. Elle met en
évidence les avantages de cet outil convivial - simplicité,
gratuité, efficacité et une relative souplesse dans la mise en
oeuvre - et a présenté les principales étapes de sa mise en oeuvre
: procédure d'inscription, choix de titre, définition de la requête
par le choix des descripteurs, édition du contenu ainsi aggrégé -
ce qui lui apporte une valeur ajoutée par la sélectivité et
l'ajout de commentaire - et partage sur la plateforme de curation.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibKa9B4Jr5X3Sj7h-r1PNLc8ROr18X-60jgdho3N2lgyIlNOpYB9i4gNNCkeGdmpJGxo5q9N7_mTRFnTByUCNa8nBmHiPiI_cY6IsMoSqsqzCylNilvIzLue4UHzPmx6_vWfK2aM4qrIo/s1600/scoopit01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibKa9B4Jr5X3Sj7h-r1PNLc8ROr18X-60jgdho3N2lgyIlNOpYB9i4gNNCkeGdmpJGxo5q9N7_mTRFnTByUCNa8nBmHiPiI_cY6IsMoSqsqzCylNilvIzLue4UHzPmx6_vWfK2aM4qrIo/s1600/scoopit01.jpg" height="216" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">page d'accueil de Scoopit</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Dans la pratique, le procédé est
assez simple sur <a href="http://www.scoop.it/" target="_blank"><b>scoop it</b></a>, encore faut il définir avec soin ses
critères de recherche qui doivent être suffisamment précis pour
éviter le bruit généré par une surabondance de réponses peu
productives. Cela suppose aussi une définition préalable des
besoins documentaires. La recherche se fait par le biais de moteurs
de recherche - google par exemple - et privilégie les réseaux
sociaux comme facebook, twitter, youtube. Les réponses générées
automatiquement ne sont pas exhaustives et il convient le plus
souvent d'explorer soi-même le web pour trouver d'autres documents
qui peuvent être intégrés d'un clic de souris dans la curation.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZENNGDvpj1OiSB3nSxHQasbpCFy4bkgUHUT1HICgVCRFs8S3FO3IPPRJb6cfio3SRbmC_0Azcrs6l14OENqC8ESmDoHI10OcwDNU87x9iFrjHBLMP6V7zIsUYEegCeEOSriBjXmqVgQ4/s1600/scoopit3.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZENNGDvpj1OiSB3nSxHQasbpCFy4bkgUHUT1HICgVCRFs8S3FO3IPPRJb6cfio3SRbmC_0Azcrs6l14OENqC8ESmDoHI10OcwDNU87x9iFrjHBLMP6V7zIsUYEegCeEOSriBjXmqVgQ4/s1600/scoopit3.jpg" height="216" width="320" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
La curation peut être effectuée hors
d'un cadre professionnel et diffère de la veille documentaire
proprement dite. La veille documentaire répond à une nécessité
économique ou décisionnelle précise ; la curation, quant à elle,
peut fort bien correspondre à un besoin subjectif de valorisation
d'une thématique à l'intention d'un public spécifique. Le curateur
est parfois décrit "comme un curieux, passionné d’un sujet
et désireux de partager sa passion : une sorte de « DJ »
de l’information numérique" (1)
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Plusieurs de curation de contenu
existent. Outilveille décrit <a href="http://outilsveille.com/2013/11/15-outils-de-curation-incontournables/" target="_blank">15 outils de curation"incontournables"</a>.
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6kvAmsESWQIyalO_88fPzCyVDdZjPqURMuhu7e1XzteSIfbS0QSMMdPn6lwx9Pg3DMUc83mIhfoh6_En8dTNa0i0WuCfRQkN-e-rK1-kJCp3gACSI_Ch7QctMfyrdi_znOZLSzbR8KiA/s1600/peartree01.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6kvAmsESWQIyalO_88fPzCyVDdZjPqURMuhu7e1XzteSIfbS0QSMMdPn6lwx9Pg3DMUc83mIhfoh6_En8dTNa0i0WuCfRQkN-e-rK1-kJCp3gACSI_Ch7QctMfyrdi_znOZLSzbR8KiA/s1600/peartree01.jpg" height="214" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b>un exemple de Pearltrees</b></td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Plusieurs d'entre eux ressemblent fort à Scoop-it. <a href="https://www.pinterest.com/" target="_blank"><b>Pinterest</b></a>
est plutôt centré sur les images, mais pas exclusivement. <a href="https://storify.com/" target="_blank"><b>Storify</b></a>
semble plus destiné aux journalistes flemmards, car il permet une
génération quasi-automatique d'article (story en anglais) à partir
d'une agrégation de sources diverses. <a href="http://www.pearltrees.com/" target="_blank"><b>Pearltrees</b></a>
présente ses résultats sous forme d'une arborescences de "perles"
(correspondant à un site ou à un contenu) tandis que <a href="http://addictomatic.com/" target="_blank"><b>Addictomatic</b></a>
vous permet de créer en quelques secondes une page personnalisée
autour d’un buzz ou d’un thème de veille ou d’actualité.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Si ces outils ont leur utilité et leur
pertinence, il faut cependant rester conscient de leur limites, à la
fois techniques - en fonction de la nature des services offerts - et
psycho-sociales. La curation est une activité individuelle, non
lucrative et non commanditée, qui répond à des besoins subjectifs
de valorisation personnelles. Restructurant une masse de données
selon des critères non validés par des tiers, la curation ne peut
prétendre ni à l'exhaustivité ni à l'objectivité. Cependant le
curateur - s'il est avisé - peut parfaitement mettre en valeur des
sources ou des informations qui s'écartent du main stream, jouant
ainsi le rôle d'un utile "filtre humain" dans un flux
informationnel devenu pléthorique.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>note</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
(1) Frédéric Martinet, Le curateur,
cet animal social dans la jungle informationnelle, in
Documentaliste-Sciences de l'Information - Vol. 49, 2012/1 - pp 24 et
sq</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>sources et liens</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<ul>
<li>wikipedia : curation de contenu :
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Curation_de_contenu">http://fr.wikipedia.org/wiki/Curation_de_contenu</a></li>
<li>Documentaliste-Sciences de
l'Information - Vol. 49, 2012/1<br />La curation : Entre usages individuels
et pratiques professionnelles : revue disponible en ligne à<br /><a href="http://www.cairn.info/revue-documentaliste-sciences-de-l-information-2012-1.htm">http://www.cairn.info/revue-documentaliste-sciences-de-l-information-2012-1.htm</a></li>
<li>Quinze outils de curation
incontournables : <a href="http://outilsveille.com/2013/11/15-outils-de-curation-incontournables/">http://outilsveille.com/2013/11/15-outils-de-curation-incontournables/</a></li>
</ul>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-67402786786025131482014-04-28T14:10:00.000+02:002014-04-29T12:03:51.986+02:00Brocante au pied du Phare <br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV65mpMN_xt472PWqXZxCRPSLtRrsz1G7DSyEwDgcILMRn_JxTeGwjcGnzHyKd1efgfqAZAayvyR9mNmPOZj1qBgxkbbQh1mTp5J6N5lA1MFFoxERZvfHlOQmzVpPYlRuyjcIn9IGxhEQ/s1600/brocante01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV65mpMN_xt472PWqXZxCRPSLtRrsz1G7DSyEwDgcILMRn_JxTeGwjcGnzHyKd1efgfqAZAayvyR9mNmPOZj1qBgxkbbQh1mTp5J6N5lA1MFFoxERZvfHlOQmzVpPYlRuyjcIn9IGxhEQ/s1600/brocante01.jpg" height="335" width="400" /></a><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #17365d;"><span style="font-size: small;">Ce
dimanche 26 avril, se tenait la brocante de quartier au pied du
Phare.</span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #17365d;"><span style="font-size: small;">Le
soleil et la bonne humeur étaient au rendez-vous pour la quarantaine
de participants.</span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: #17365d;"> <span style="font-family: Berlin Sans FB, serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
<span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVyktNvd4jG1xtPx7DJTvfFF0wwCfa97Md0y3iL1FhrT6xaffHKeVpT5DPw4w0iWEK-1ek30aS95h7K4dN9TRZJTMOrJYqLHrE0VI2Xuwi7nJvRHsHEtno98p-T38A0_BTWIqvb8RYo3s/s1600/brocante02.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVyktNvd4jG1xtPx7DJTvfFF0wwCfa97Md0y3iL1FhrT6xaffHKeVpT5DPw4w0iWEK-1ek30aS95h7K4dN9TRZJTMOrJYqLHrE0VI2Xuwi7nJvRHsHEtno98p-T38A0_BTWIqvb8RYo3s/s1600/brocante02.jpg" height="298" width="400" /></a><span style="color: #17365d;"><span style="font-size: small;">Il
y a un an, le jardin des Deux Cerisiers prenait vie grâce à
quelques courageux du quartier Langeveld. Aujourd’hui, sous ses
belles couleurs printanières, il était le centre des festivités
avec le placement récent du </span></span><span style="color: #17365d;"><span style="font-size: small;"><i>tore</i></span></span></span><span style="color: #17365d;"><span style="font-family: Berlin Sans FB, serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">
de l’artiste Diord</span>.</span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK6DTYovZ1aQY33RXTl2T4hFHezxw_xMO9bTwyPVZX6nhcUSttpxlodG39amYDT1UVXFmv52zpWAsGPf5ijFcUjWL1IPsVH4jc4xA1vUSQeWZ8jQT_LZqyFmfWSRQvMvkmGEWfq7hkLek/s1600/brocante03b.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK6DTYovZ1aQY33RXTl2T4hFHezxw_xMO9bTwyPVZX6nhcUSttpxlodG39amYDT1UVXFmv52zpWAsGPf5ijFcUjWL1IPsVH4jc4xA1vUSQeWZ8jQT_LZqyFmfWSRQvMvkmGEWfq7hkLek/s1600/brocante03b.jpg" height="307" width="400" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #17365d;"><span style="font-size: small;">Les
scouts du Rosaire proposaient dans leur stand, boissons et collations
dans une agréable odeur de pop-corn</span></span>.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #17365d;">C’était
l’occasion pour le Phare de donner quelques informations et flyers
sur les évènements du moment</span>.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMZDoxc57D9oqbKeQMQjcptY2G_EgFSbnZkEfs5qv3mOpMjh3eJds7tzCSqOLEGLFBpK5Qz-6E6NTgEmO-63BkFXXXhMMuwk8iA7tn169ygPKAXu2U3yteDeClZmGprcrGr7oVRhTm8F8/s1600/brocante04.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMZDoxc57D9oqbKeQMQjcptY2G_EgFSbnZkEfs5qv3mOpMjh3eJds7tzCSqOLEGLFBpK5Qz-6E6NTgEmO-63BkFXXXhMMuwk8iA7tn169ygPKAXu2U3yteDeClZmGprcrGr7oVRhTm8F8/s1600/brocante04.jpg" height="320" width="236" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-31483537019337559102014-04-26T14:16:00.003+02:002014-04-26T14:25:00.449+02:00le zeste qui compte : expos et réflexions sur la souveraineté alimentaire<h2>
</h2>
<b></b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioUh94cfJ41kwlVNsFghHcWZGgv1TuUOrg7tfbopGoKHssU56POezk9PaXLgUd1ksYDnJd83BHVWLBnrECgk-Pv6Ay-qgkYCpJSWz1VlYxRYC9VzQzihB5UCXUX4_TUHX8J7_QTPHNL3Q/s1600/zeste1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioUh94cfJ41kwlVNsFghHcWZGgv1TuUOrg7tfbopGoKHssU56POezk9PaXLgUd1ksYDnJd83BHVWLBnrECgk-Pv6Ay-qgkYCpJSWz1VlYxRYC9VzQzihB5UCXUX4_TUHX8J7_QTPHNL3Q/s1600/zeste1.jpg" height="400" width="283" /></a>Avec <b>« Le zeste qui compte »,</b> PointCulture
propose de s’informer, réfléchir et s’amuser sur le thème de
l’alimentation grâce à une sélection de formes et de propos variés, de
l'enquête au documentaire sonore, des chants de travail au cinéma, des
interviews aux textes de réflexion : une publication conçue pour
déconstruire, reconstruire, réinvestir l’imaginaire de la nourriture et
se réapproprier les représentations afin de retrouver le goût du choix
et le plaisir du goût.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Point Culture organise, de février à juin, une
exposition itinérante et un rendez-vous mensuel pour découvrir un film,
discuter avec nos invités et parfois se prêter aux plaisirs d'une
dégustation. Ces projections et échanges participatifs seront autant
d'occasions de donner du sens à notre collection audiovisuelle et au
travail que nous faisons sur elle en créant des liens avec des enjeux de
société et des initiatives locales dont sont porteurs les asbl,
réalisateurs et intervenants invités.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>A Uccle, au PHARE, l'événement se déroule du 1er mai au 31 mai autour de plusieurs activités.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD9nVG3U0jFidz7tO6bWSRoCYHmYgKj8Wrv3ZuNWm0c4EpUC4G9MviU_VSmjGotNoY5qL7PagyVc73lXc-vL8n2DF2RejP0dei2_fket1KlTHEVnjZaKAGlcWe4ZqmmMYqR74z9y14qpE/s1600/Mutato-by-Uli-Westphal-5.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjD9nVG3U0jFidz7tO6bWSRoCYHmYgKj8Wrv3ZuNWm0c4EpUC4G9MviU_VSmjGotNoY5qL7PagyVc73lXc-vL8n2DF2RejP0dei2_fket1KlTHEVnjZaKAGlcWe4ZqmmMYqR74z9y14qpE/s1600/Mutato-by-Uli-Westphal-5.jpg" height="152" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>photo de Uli Westphal</i></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Durant le mois de mai, <b>Uli Westphal présente "Mutato project"</b>, une exposition photographique qui constitue un véritable défi à la standardisation industrielle des produits agro-alimentaires. Les fruits et légumes s'y présentent dans une liberté totale de formes, de couleurs et de textures qui - bien qu'ils soient tout à fait comestibles - sont absents des étalages de nos supermarchés.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le vendredi 16 mai </b>: après un accueil, à 19 h, par diverses organisations ou collectifs engagés sur les question de souveraineté alimentaire et la présentation de la brochure "le zeste qui compte", publié par Point Culture aura lieu, dès 19 h 40, <b>la projection du film " <i>Vers un crash alimentaire</i></b>". Nourrir les hommes ou l'économie ? est le questionnement central de ce documentaire choc, de Yves Billy et Richard Prost, sur une crise alimentaire généré par la production d'agro-carburant et la spéculation sur les produits agricoles : baisse des stock mondiaux des céréales, famine dans les pays producteurs, hausse du prix des matières premières, raréfaction de l'eau et des surfaces arables, épuisement des sols. Le film sera suivi, à 21 h, d'un échange participatif avec le public, mené par "Rencontre des continents" et le CNCD 11.11.11. où seront explorées des pistes concrètes pour changer le système agricole et alimentaire actuel.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaYhlfAcYBfCABGr47ciuKi1XMlodvG3qhMs5I9sV3pqaMtfaen9OduOTmH0StS_DTaRJ3_iRiHpEKMq-UyWmkGHZrIuK1AK1dXrxU9qSpPjsiWmiX-i_Bkz9niIyX-8lPifis-Y7TQg0/s1600/affiche.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaYhlfAcYBfCABGr47ciuKi1XMlodvG3qhMs5I9sV3pqaMtfaen9OduOTmH0StS_DTaRJ3_iRiHpEKMq-UyWmkGHZrIuK1AK1dXrxU9qSpPjsiWmiX-i_Bkz9niIyX-8lPifis-Y7TQg0/s1600/affiche.jpg" height="320" width="214" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>le samedi 17 mai </b>: un atelier-réflexion sur le thème de la <b>viande</b> se déroulera en matinée de 10 à 13 h 30.. En cause la production intensive de viande. Au delà de la question éthique de la souffrance animale, on tentera de comprendre les dimensions environnementales, économiques et culturelles de la production de viande en en soulignant les implications environnementales et sociales. On abordera la question des alternatives et la manière dont on peut collectivement se réapproprier notre modèle alimentaire au niveau citoyen et politique. Le film "LoveMEATender" et "le Jeu de la ficelle de la viande" sotn projetés en support des ateliers.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A partir du 12 jusqu'au 17 mai : exposition des <b>caricatures de Pierre KROLL</b>, qui illustre avec l'humour décapant qu'on lui connaît, les campagnes du CNCD-11.11.11. A coups de crayon corrosifs, le dessinateur montera à l'assaut des spéculateurs sur les denrées alimentaires, des entreprises accapareuses des terres et des industriels producteurs d'agro-carburants</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le tout avec le soutien de l'Echevin de la Culture et du Collège du Bourgmestre et Echevins d'Uccle</div>
<br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-10735839357244599712014-04-09T18:00:00.003+02:002014-04-10T10:24:51.273+02:00Musique et cinéma<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>La musique a toujours accompagné le cinéma, peut-être pour étouffer le bruit des projecteurs dans la salle, mais surtout pour donner du sens aux images muettes qui s'agitaient sur l'écran du cinéma d'antan. La sonorisation du cinéma passa d'abord par la musique avant la parole et le bruitage... mais les relations entre le cinéma et la musique sont plus complexes qu'il ne parait. La médiathèque du PHARE met en exergue une abondante sélection de films où la musique prend toute son importance.</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<div style="text-align: justify;">
"<i>Dès les temps héroïques, on
s'est efforcé d'affranchir le cinéma de son silence inné</i>"
écrit Kracauer dans sa "Théorie du film". On a oublié
aujourd'hui l'expérience de l'image muette, animée sur un écran de
toile, depuis les baraques foraines au temps des Frères Lumières
jusqu'aux luxueuses salles de l'âge d'or du cinéma muet. Certes un
bonimenteur pouvait commenter en public les images, on se livra à
des tentatives de sonorisation via des enregistrements
phonographiques plus ou moins synchronisés, mais le plus souvent un
pianiste accompagnait le film, en improvisant ses thèmes en fonction
du déroulement de l'intrigue. Les oeuvres (et les salles) les plus prestigieuses se voyaient doté d'une orchestration complète. On comprit rapidement que la musique
renforçait l'efficacité de l'image, mais comment ? </div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/nOgF7IJu0a4?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />
<br />
<br />
Pour rendre le spectateur totalement
disponible aux images projetées sur l'écran, il faut abolir la
distance qui le sépare de ces spectres animés du monde réel. Il y
avait sans doute un paradoxe, ou une ironie sous-jacente, à
accompagner le défilement des ombres cinématographiques, parfois
dramatiques, tragiques, angoissante, d'une mélodie quelque peu
stéréotypée, de relevant de l' <i>easy listening, </i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">analogue
à la musique lénifiante de bar ou de restaurant, de celle qui
veille à ne pas interrompre les conversations. L'intention musicale
au cinéma est cependant toute autre, elle vise à l'immersion, à
plonger le spectateur dans l'intrigue, en se faisant l'exact
contrepoint des émotions que l'image devrait susciter. Dans ses formes les plus abouties, la sonorisation du film muet réintroduisait le bruitage par la musique : les compositions de Edmund Meisel pour "le Cuirassé Potemkine" de Eisenstein, en 1925 en témoignent.</span></span></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">La
musique cinématographique commente le film, "</span></span><i><span style="font-weight: normal;">elle
reformule dans son langage propre, certaines atmosphères, tendances
ou significations des images qu'il accompagnent</span></i><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">".
Tout spectateur garde en mémoire les leitmotivs exotiques qui
accompagnent - dans les westerns ou les films d'aventures - la
confrontation du héros occidental avec le monde extérieur, hostile,
des indigènes. Le spectateur de film noir prend conscience des
moments décisifs de l'intrigue, sans même interpréter
immédiatement l'image, par l'accentuation musicale qui l'accompagne.
La musique renforce l'aspect matériel des thèmes visuel parfois au
delà de toute vraisemblance, comme dans les documentaires animaliers
de Walt Disney. Mais la musique agit aussi en contrepoint, par
contraste et parfois le musicien se tait pour plus d'efficacité :
le silence alourdit, par contraste, le suspense ou l'épisode
dramatique et la dissonance glace d'effroi, en théâtralisant la
tragédie.</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiys2ScYEqK_mlzLfZ8p0bWE0KqLBMF3HBNdHVJi-wDmYkaGYGbUeV5kCwjBRFWmZdkdldKGmqOIrA3-vruEinIz1hon-43_uQKiNcLvm6m-QB9CswC9MOEbffPjSkW_VwI7szXwWFKvNU/s1600/singing-in-the-rain-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiys2ScYEqK_mlzLfZ8p0bWE0KqLBMF3HBNdHVJi-wDmYkaGYGbUeV5kCwjBRFWmZdkdldKGmqOIrA3-vruEinIz1hon-43_uQKiNcLvm6m-QB9CswC9MOEbffPjSkW_VwI7szXwWFKvNU/s1600/singing-in-the-rain-1.jpg" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Gene Kelly - Singing in the rain</td></tr>
</tbody></table>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"></span></span>Le mariage entre la musique et le cinéma a une histoire, ses
techniques, ses acteurs et ses maîtres d'oeuvre... elle a été
fructueuse à la fois pour le cinéma, qu'elle rend vivant, et pour
la musique, qui s'ouvre, particulièrement depuis la sonorisation du
film, à des horizons nouveaux. La composition musicale pour le
cinéma devient un genre spécifique qui a contribué à renouveler
la musique symphonique, à l'âge d'or du cinéma hollywoodien ; Par
ailleurs, la musique classique fut largement utilisée, parfois à
très bon escient, avec la collaboration active des compositeurs,
mais aussi en courant le risque d'un dévoiement commercial. Tel
spectateur mélomane, critique de cinéma, fut horrifié en voyant le
"Fantasia", dans les années 1940, de Walt Disney: jamais
plus il ne pourrait assister à une représentation de "l'apprenti
sorcier" de Dukas sans l'associer à ...Mickey. Pouvons nous,
cinéphiles, écouter les valses de Strauss, sans penser au ballet
orbital des stations spatiales de Kubrick ? Pouvons-nous écouter la
chevauchée des Walkyries sans bombarder - en imagination - le
Vietnam ?<br />
<br />
<h3 style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
la sélection du PHARE </h3>
</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
La musique (de film) existe donc souvent avant le tournage, elle
existe aussi après, gagnant une autre vie et commercialisée comme
"la bande sonore originale" du film à succès. Quels sont
les rapports complexes entre le musicien et le cinéaste ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour tenter de répondre à cette question,<span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> la
médiathèque d'Uccle - le PHARE - offre une </span></span><span style="font-style: normal;"><b>sélection
de films</b></span><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
- où s'illustre remarquablement l'apport de la musique, non pas
seulement comme accompagnement - ce qui est le cas de la quasi
totalité des films - mais comme élément essentiel de l'oeuvre
cinématographique soit à travers la création musicale
intentionnelle (ici s'ouvre la question des rapports, parfois
difficiles, entre cinéastes, producteurs et compositeurs) soit à
travers l'usage, parfois très créatrice, de musiques préexistantes,
usage qui leur donne parfois une seconde vie, mais au risque de
"trahir" le compositeur. La musique est parfois une
composante du scénario en jouant un rôle précis dans le récit ;
elle est souvent le thème central du film - on parcourt ici les
diverses variantes, allant du biopic de compositeur ou de chanteur, à
la comédie musicale où à l'opéra filmé... Le jazz et la musique
contemporaine (rock, pop, et musique populaire) sont naturellement
très présents dans le cinéma d'aujourd'hui. On peut examiner à
part l'usage de la musique d'avant-garde - sérielle, atonale,
dodécaphonique, concrète ou électronique - dans le cinéma
expérimental. </span></span>
</div>
</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>Deux ouvrages de
la bibliothèque complètent le parcours : </b>
</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzvIg0uzCj1kwGzdAkpHUJNgNxhrXtn9VsKmz-g6VX_Cl18bVGNvb6HHQPKHxcjz-7y6ynNjshvuOIHJRpMp2Nl6ylglmFiZot5rq9fmpFS055AOW7r2FrzpuS3v9sX7yGIbhm_he2J3E/s1600/musiqueetcinema.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzvIg0uzCj1kwGzdAkpHUJNgNxhrXtn9VsKmz-g6VX_Cl18bVGNvb6HHQPKHxcjz-7y6ynNjshvuOIHJRpMp2Nl6ylglmFiZot5rq9fmpFS055AOW7r2FrzpuS3v9sX7yGIbhm_he2J3E/s1600/musiqueetcinema.jpg" height="320" width="281" /></a></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>Musique et cinéma : le mariage du siècle ?</b> / sous la
direction de N. T. Binh - éd. Acte Sud - N° 103399 - CR : 780:791.4
MUS -
</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ce livre richement illustré interroge l'identité propre de la
musique de film et propose des réponses spécifiques en s'adressant
aussi bien aux cinéphiles qu'aux mélomanes; Préface par le
compositeur Alexandre Desplant et enrichi d'entretiens indéits avec
des musiciens, des cinéastes et des professionnels, l'ouvrage réunit
les meilleurs spécialistes sur le sujet.</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>Théorie du film : rédemption de la réalité matérielle</b> /
Siegfried Kracauer. - éd Flammarion, 2010 -
</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
n° 98414 - 791 KRA t</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Philosophe, romancier, journaliste et historien, issu de la
République de Weimar, et proche de l'école de Francfort, Kracauer
fut également un critique et théoricien reconnu du cinéma. Dans
son ouvrage de synthèse, écrit en 1947, il élabore une esthétique
matérielle du cinéma et consacre un important chapitre à la
musique de film.</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<h4 style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>sites web</b></h4>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>sur le site de Point culture</b>, une page sur "musique classique et
cinéma", un parcours thématique allant du muet jusqu'aux sons
Dolby, répartis en séquences chronologiques et thématiques</div>
<ul>
<li><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://pointculture.be/service-educatif/carnets-de-voyage/musique-classique-cinema_2757#Musique_classique_et_cinema" target="_blank">musique classique et cinéma : carnets de voyage</a> </div>
</li>
<li><div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
les musiques de film - en support audio - sont répertoriés :
<a href="http://www.pianoweb.fr/musique-films-1.php" target="_blank">http://pointculture.be/ecouter/musique-de-films/</a></div>
</li>
</ul>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>ailleurs</b></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ul>
<li><a href="http://www.pianoweb.fr/musique-films-1.php" target="_blank">histoire de la musique du cinéma</a>, sur pianoweb</li>
</ul>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal;">
<b>Je retiens ici,
c'est un choix tout personnel, quelques oeuvres marquantes associant
musique et cinéma.</b>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">-
</span></span><span style="font-style: normal;"><b>Le cuirassé
Potemkine - </b></span><b>VX1894</b><b> </b><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
- musique de E. Meisel</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ce chef d'oeuvre de Eisenstein bénéficia de l'accompagnement
musical du compositeur autrichien Edmund Meisel lors de sa sortie en
Allemagne en 1925. Mais l'histoire de la sonorisation de ce film, qui
subit la censure en Allemagne, est complexe dans la mesure où les
enregistrements originaux furent perdus et le film n'a pu être
restauré - dans sa sonorisation des années 1930 (interdite par la
suite par les nazis) - qu'à la faveur de la redécouverte des
disques à aiguille destinées à la synchronisation... en URSS, le
film fut diffusé par le studio Mosfilm dans une nouvelle version
avec une musique composée par Nicolaï Krioukov, qui sera exportée
en de nombreux pays. De même, toujours en Russie, le film circula
avec un accompagnement musical constituées d'extraits d'oeuvres de
Chostakovitch. La partition de Meisel - dans ses différentes version
et reprises - est considérée comme l'original, et se rapprochant le
plus des intentions initiales du film : elle fut exécutée en
étroite collaboration avec le théâtre Piscator et bénéficia de
critiques fort contrastées, souvent très élogieuses mais parfois
plus nuancées, voire désapprobatrices en raison des innovations
audacieuses pour l'époque, en particulier l'usage délibéré du
bruitage, des rythmes et des dissonances pour rendre compte des
scènes de machine, de combat et du fameux massacre de l'escalier
d'Odessa.</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
voir Thomas Tode, "<a href="http://1895.revues.org/326" target="_blank">un film peut en cacher un autre : à propos des différentes versions du Cuirassé Potemkine et de la réapparition de la mise en musique d'Edmund Meisel</a>"; 1985 Mille huit cent quatre-vingt-quinze, 47/2007 - consulté le 09 avril 2014</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="en"><span style="font-style: normal;"><b>-
le chanteur de Jazz (Al Jolson)</b></span></span><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
- premier film parlant (et chantant) - </span></span><b>VC0889</b>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimWseaogOCHp8puBM6y56T2WBs56TuRr6yq4Qkct5dw23ANCkNu5WZVuOBcL0K29X4_4n3sZXa5yacVt6Dn3_dbLyHu15asNpRs5UH7KTflhqLz9JmtY_J5ZA2gWZ-pRQfh0qOX9FoADs/s1600/The_Jazz_Singer.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimWseaogOCHp8puBM6y56T2WBs56TuRr6yq4Qkct5dw23ANCkNu5WZVuOBcL0K29X4_4n3sZXa5yacVt6Dn3_dbLyHu15asNpRs5UH7KTflhqLz9JmtY_J5ZA2gWZ-pRQfh0qOX9FoADs/s1600/The_Jazz_Singer.gif" height="200" width="129" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ce film musical américain d'Alan
Crosland sorti en 1927 est considéré comme le premier film parlant,
plusieurs scènes chantées et quelques dialogues étant insérées
au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus
nombreuses).</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
C'est une version cinématographique de
la pièce de Samson Raphaelson , qui relate l'histoire d'un chanteur, fils d'une famille juive traditionnelle, réprouvé parce qu'il se livre à la chanson de cabaret. La sonorisation par le procédé Vitaphone de la Warner Bros avait été expérimenté à de nombreuses reprises pour des courts métrages et des films sonores mais Le Chanteur de jazz inclut pour la première fois des dialogues synchronisés à l'image. Et c'est par le biais de la comédie musicale que le cinéma entre dans sa nouvelel dimension : cela montre aussi le lien qui va exister entre Broadway et Hollywood pendant plusieurs décennies.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;"><b>- M
le maudit de Fritz Lang (1931) - </b></span><b>VX1942</b> <span style="font-style: normal;"><b>-
</b></span>
</div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Il
s'agit du premier film parlant de Fritz
Lang et c'est un leitmotiv musical qui hante l'esprit du
spectateur. La présence du meurtrier pédophile (interprété par
Peter Lorre) est soulignée par un extrait de la suite du peer Gynt
de E. Grieg ("Dans l'antre du roi de la montagne") sifflée
de manière obsessionnelle par le criminel. L'utilisation du
leitmotiv musical </span></span><span style="font-style: normal;">est
encore une nouveauté en 1931<b>. </b></span><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Il
ne sert pas seulement à créer une ambiance mais a une finalité</span></span><span style="font-style: normal;"><b>
</b></span><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">scénaristique
précise : en premier lieu il exacerbe le suspense en signifiant la
présence, hors champ, de l'assassin mais constitue la clef du
dénouement : un marchand de ballon aveugle reconnaît le tueur,
recherché en vain par la police, </span></span><span style="font-weight: normal;">grâce
à la chanson qu'il siffle.</span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;"><b>-
Prova d'orchestra, de Fellini (1978) - </b></span><b>VR1505</b>
</div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-style: normal;">Si la musique est présente dans ce film, c'est en tant que production sociale. </span>Une équipe de
télévision filme les répétitions d'un orchestre symphonique et
interviewe les musiciens qui confient au reporter, qu'on ne verra
jamais, leur point de vue subjectif, et marqué par un individualisme
exacerbé, sur leur rôle dans l'orchestre. Le chef d'orchestre
arrive, la répétition commence mais son autoritarisme suscite la
rébellion parmi les musiciens qui se comportent plus en salariés
syndicalistes qu'en artistes préoccupés par l'oeuvre qu'ils
interprètent. Métaphore d'une certaine déliquescence sociale,
<i>Prova d'orchestra</i> interroge d'une manière ironique et critique les
rapports à l'autorité, l'individualisme et les attitudes
anarchisantes. On pourrait y voir un bilan négatif de la génération
68 mais aussi une peinture désenchantée d'une utopie : celle d'une
créativité spontanée, d'une révolte artistique (fluxus ou les
situationnistes ne sont pas loin) interrompue brutalement par la
démolition de la salle de répétition - métaphore de la crise
économique ? - et aboutissant à la soumission finale des rebelles.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-25207773113471482392014-03-31T10:42:00.000+02:002014-03-31T11:00:44.969+02:00The Bad Plus au Bozar<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #222222;">The Bad Plus est un trio de
jazz américain formé du pianiste Ethan Iverson, du contrebassiste Reid
Anderson et du batteur David King. Le trio est connu pour ses reprises
de chansons ou morceaux populaires, et pour ses performances Live.</span></span></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/q9hOSZGMXlI?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i>The Bad plus. Everybody want's to rule the World - 2008</i>, <i>à Sidney au Basement Night club</i></div>
<div id="watch-description-text">
<div id="eow-description">
<br /></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #222222;">Le groupe se produit dès ce mercredi 2 avril au Bozar ( <a href="http://www.bozar.be/activity.php?id=14271&selectiondate=2014-03-30" target="_blank">voir l'annonce</a> du concert ) qui présente l'évenement comme suit : </span></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #222222;"><br /></span></span></span>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Cela fait déjà 12 ans que Reid Anderson, Ethan Iverson et David King -
formant ensemble The Bad Plus - se sont affranchis du jazz
conventionnel, qu’ils mêlent à des influences venues du pop et du rock.
Leur travail sans concession a souvent donné lieu à des controverses
alors que leur musique originale, typique, les a propulsés à
l’avant-garde d’un mouvement instrumental qui plaisait au public
d’initiés comme au grand public. Le groupe jouit d’une notoriété
importante grâce à ses reprises de Nirvana, Pink Floyd, Ornette Coleman,
David Bowie… Durant son concert à Bruxelles, The Bad Plus interprète
des morceaux de tous ses CD.</span></span></blockquote>
<br />
Notre médiathèque possède plusieurs CD de ce groupe :<br />
<ul>
<li><a href="http://www.google.com/url?q=http%3A%2F%2Fwww.lamediatheque.be%2Fmed%2Frech_n.php%3Fser%3D%26intervenant%3Dthe%2Bbad%2Bplus%26ref%3D%26supa%5B1%5D%3D1%26supa%5B2%5D%3D1%26supa%5B3%5D%3D1%26supa%5B4%5D%3D1%26supa%5B5%5D%3D1%26supa%5B7%5D%3D1%26supa%5B6%5D%3D1%26supa%5B8%5D%3D1%26lamediatheque-alert%3D%257B%2522status%2522%253A%2522notshow%2522%257D%26portail_sid%3D139619300325855%26Mediatheque_choisie%3D13%26s%3D3878472258259cbcaa3fb6425d51285d%26__utma%3D12944426.864329355.1389428142.1396192997.1396196147.18%26__utmb%3D12944426.2.10.1396196147%26__utmc%3D12944426%26__utmz%3D12944426.1393167815.10.3.utmcsr%253Dgoogle%257Cutmccn%253D%2528organic%2529%257Cutmcmd%253Dorganic%257Cutmctr%253D%2528not%2Bprovided%2529%26__atuvc%3D1%257C10%252C29%257C11%252C0%257C12%252C0%257C13%252C11%257C14%26%26supports%3D%26details%3D%26ofs%3D0&sa=D&sntz=1&usg=AFQjCNE6mQnhUF7C2YjJYYONaQR8iW1pdQ" target="_blank"><span style="color: #304562; font-size: 8pt;">FOR ALL I CARE - UB0073</span></a></li>
<li><a href="http://www.google.com/url?q=http%3A%2F%2Fwww.lamediatheque.be%2Fmed%2Frech_n.php%3Fser%3D%26intervenant%3Dthe%2Bbad%2Bplus%26ref%3D%26supa%5B1%5D%3D1%26supa%5B2%5D%3D1%26supa%5B3%5D%3D1%26supa%5B4%5D%3D1%26supa%5B5%5D%3D1%26supa%5B7%5D%3D1%26supa%5B6%5D%3D1%26supa%5B8%5D%3D1%26lamediatheque-alert%3D%257B%2522status%2522%253A%2522notshow%2522%257D%26portail_sid%3D139619300325855%26Mediatheque_choisie%3D13%26s%3D3878472258259cbcaa3fb6425d51285d%26__utma%3D12944426.864329355.1389428142.1396192997.1396196147.18%26__utmb%3D12944426.2.10.1396196147%26__utmc%3D12944426%26__utmz%3D12944426.1393167815.10.3.utmcsr%253Dgoogle%257Cutmccn%253D%2528organic%2529%257Cutmcmd%253Dorganic%257Cutmctr%253D%2528not%2Bprovided%2529%26__atuvc%3D1%257C10%252C29%257C11%252C0%257C12%252C0%257C13%252C11%257C14%26%26supports%3D%26details%3D%26ofs%3D1&sa=D&sntz=1&usg=AFQjCNE3SFtV-oa5mu8YFjTPo2igppOSvQ" target="_blank"><span style="color: #304562; font-size: 8pt;">GIVE - UB0071 </span></a></li>
<li><a href="http://www.google.com/url?q=http%3A%2F%2Fwww.lamediatheque.be%2Fmed%2Frech_n.php%3Fser%3D%26intervenant%3Dthe%2Bbad%2Bplus%26ref%3D%26supa%5B1%5D%3D1%26supa%5B2%5D%3D1%26supa%5B3%5D%3D1%26supa%5B4%5D%3D1%26supa%5B5%5D%3D1%26supa%5B7%5D%3D1%26supa%5B6%5D%3D1%26supa%5B8%5D%3D1%26lamediatheque-alert%3D%257B%2522status%2522%253A%2522notshow%2522%257D%26portail_sid%3D139619300325855%26Mediatheque_choisie%3D13%26s%3D3878472258259cbcaa3fb6425d51285d%26__utma%3D12944426.864329355.1389428142.1396192997.1396196147.18%26__utmb%3D12944426.2.10.1396196147%26__utmc%3D12944426%26__utmz%3D12944426.1393167815.10.3.utmcsr%253Dgoogle%257Cutmccn%253D%2528organic%2529%257Cutmcmd%253Dorganic%257Cutmctr%253D%2528not%2Bprovided%2529%26__atuvc%3D1%257C10%252C29%257C11%252C0%257C12%252C0%257C13%252C11%257C14%26%26supports%3D%26details%3D%26ofs%3D2&sa=D&sntz=1&usg=AFQjCNElwqceFgG9TQ4pvcenKfeA3FOIWQ" target="_blank"><span style="color: #304562; font-size: 8pt;">MADE POSSIBLE - UB0075 </span></a></li>
<li><a href="http://www.google.com/url?q=http%3A%2F%2Fwww.lamediatheque.be%2Fmed%2Frech_n.php%3Fser%3D%26intervenant%3Dthe%2Bbad%2Bplus%26ref%3D%26supa%5B1%5D%3D1%26supa%5B2%5D%3D1%26supa%5B3%5D%3D1%26supa%5B4%5D%3D1%26supa%5B5%5D%3D1%26supa%5B7%5D%3D1%26supa%5B6%5D%3D1%26supa%5B8%5D%3D1%26lamediatheque-alert%3D%257B%2522status%2522%253A%2522notshow%2522%257D%26portail_sid%3D139619300325855%26Mediatheque_choisie%3D13%26s%3D3878472258259cbcaa3fb6425d51285d%26__utma%3D12944426.864329355.1389428142.1396192997.1396196147.18%26__utmb%3D12944426.2.10.1396196147%26__utmc%3D12944426%26__utmz%3D12944426.1393167815.10.3.utmcsr%253Dgoogle%257Cutmccn%253D%2528organic%2529%257Cutmcmd%253Dorganic%257Cutmctr%253D%2528not%2Bprovided%2529%26__atuvc%3D1%257C10%252C29%257C11%252C0%257C12%252C0%257C13%252C11%257C14%26%26supports%3D%26details%3D%26ofs%3D3&sa=D&sntz=1&usg=AFQjCNGNbF3oAFb6Law_F3qJOUTIryIWfw" target="_blank"><span style="color: #304562; font-size: 8pt;">NEVER STOP - UB0074 </span></a></li>
<li><a href="http://www.google.com/url?q=http%3A%2F%2Fwww.lamediatheque.be%2Fmed%2Frech_n.php%3Fser%3D%26intervenant%3Dthe%2Bbad%2Bplus%26ref%3D%26supa%5B1%5D%3D1%26supa%5B2%5D%3D1%26supa%5B3%5D%3D1%26supa%5B4%5D%3D1%26supa%5B5%5D%3D1%26supa%5B7%5D%3D1%26supa%5B6%5D%3D1%26supa%5B8%5D%3D1%26lamediatheque-alert%3D%257B%2522status%2522%253A%2522notshow%2522%257D%26portail_sid%3D139619300325855%26Mediatheque_choisie%3D13%26s%3D3878472258259cbcaa3fb6425d51285d%26__utma%3D12944426.864329355.1389428142.1396192997.1396196147.18%26__utmb%3D12944426.2.10.1396196147%26__utmc%3D12944426%26__utmz%3D12944426.1393167815.10.3.utmcsr%253Dgoogle%257Cutmccn%253D%2528organic%2529%257Cutmcmd%253Dorganic%257Cutmctr%253D%2528not%2Bprovided%2529%26__atuvc%3D1%257C10%252C29%257C11%252C0%257C12%252C0%257C13%252C11%257C14%26%26supports%3D%26details%3D%26ofs%3D4&sa=D&sntz=1&usg=AFQjCNGX3XMCF-Ihrz7nYF1YYT8fD4l5Jg" target="_blank"><span style="color: #304562; font-size: 8pt;">PROG - UB0072 </span></a></li>
<li><a href="http://www.google.com/url?q=http%3A%2F%2Fwww.lamediatheque.be%2Fmed%2Frech_n.php%3Fser%3D%26intervenant%3Dthe%2Bbad%2Bplus%26ref%3D%26supa%5B1%5D%3D1%26supa%5B2%5D%3D1%26supa%5B3%5D%3D1%26supa%5B4%5D%3D1%26supa%5B5%5D%3D1%26supa%5B7%5D%3D1%26supa%5B6%5D%3D1%26supa%5B8%5D%3D1%26lamediatheque-alert%3D%257B%2522status%2522%253A%2522notshow%2522%257D%26portail_sid%3D139619300325855%26Mediatheque_choisie%3D13%26s%3D3878472258259cbcaa3fb6425d51285d%26__utma%3D12944426.864329355.1389428142.1396192997.1396196147.18%26__utmb%3D12944426.2.10.1396196147%26__utmc%3D12944426%26__utmz%3D12944426.1393167815.10.3.utmcsr%253Dgoogle%257Cutmccn%253D%2528organic%2529%257Cutmcmd%253Dorganic%257Cutmctr%253D%2528not%2Bprovided%2529%26__atuvc%3D1%257C10%252C29%257C11%252C0%257C12%252C0%257C13%252C11%257C14%26%26supports%3D%26details%3D%26ofs%3D5&sa=D&sntz=1&usg=AFQjCNGddGM_Ii_8w0nOIrJTXMCOn14ZHQ" target="_blank"><span style="color: #304562; font-size: 8pt;">THESE ARE THE VISTAS - UB0070 </span></a></li>
</ul>
the <a href="https://www.facebook.com/pages/The-Bad-Plus/114629645251900" target="_blank">Bad Plus sur Facebook </a><br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-47720583769556662062014-03-29T10:41:00.000+01:002014-03-29T11:31:22.638+01:00blogs et bibliothèques publiques<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><b>Ma
participation à l'apéro numérique du 28 mars, m'a amené à
réfléchir sur les implications du blog en bibliothèque public.
Voici l'essentiel de mon exposé du 28 mars</b></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Les
bibliothèques utilisent souvent le blog comme outil de promotion de
leurs services . Le blog complète les modes de diffusion
classique, comme le catalogue en ligne ou les sites web de
présentation de la bibliothèque. Plus personnel et souvent plus
créatif, le blog s'adapte bien aux changements culturels induits par
l'ère numérique. </span></span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Nous
vivons une période de mutation, l'informatique est devenue banale,
l'internet est omniprésent et s'impose comme un quasi monopole
radical comme mode de communication, les supports numériques tendent
à supplanter le support papier, les outils numériques mobiles –
de l'ordinateur portable au smartphone en passant par les tablettes
tactiles - suscitent de nouveaux usages et mode de consommation
culturelle. La visibilité des bibliothèques publiques sur ces
nouveaux médias devient un enjeu essentiel si elles veulent être un
acteur réel de transition entre l'ère du papier et l'ère
numérique. Le bibliothécaire voit son rôle changer à mesure que
la bibliothèque devient un lieu de convergence de divers publics et
divers acteurs, autour d'activités plurielles dans lesquelles le prêt
du livre (ou du media audiovisuel) s'accompagne d'autres activités :
conférences, ateliers d'écriture ou de lecture, heure du conte,
spectacles et rencontres culturelles, animations diverses.</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Comme
institution la bibliothèque dispose de plusieurs solutions pour
assurer sa visibilité sur le web. Dans la palette <span lang="fr-BE">des
outils disponibles le blog apparaît comme une solution tout à fait
appropriée par la rapidité et la facilité de sa mise en oeuvre. Le
blog semble supplanté, pour certains, par le développement des
réseaux sociaux mais reste une activité importante dans de
nombreuses bibliothèques</span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span lang="fr-BE" style="font-size: small;">Le
blog réunit les avantages de l'auto-publication (analogue au
site web classique) et de l'interactivité caractérisant les forums
et les outils de communication collective. Mais au contraire des
forums qui sont semi-privés, le blog est public. </span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span lang="fr-BE" style="font-size: small;">Un des caractères
propre au blog est la présentation "</span><span lang="fr-BE" style="font-size: small;"><b>antéchronologique"</b></span><span lang="fr-BE" style="font-size: small;">
des apports : le "post" le plus récent apparaissant en
premier, les plus anciens étant progressivement archivés
chronologiquement. Des systèmes d'attribution de descripteurs (mots
clefs) permet souvent un affichage thématique. Enfin, la possibilité
de publier des commentaires, avec ou sans modération préalable,
permet une interactivité avec le public. </span></span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ainsi
le blog, par son caractère calendaire, est bien adapté à la tenue
on line d'un journal. Il permet une auto-présentation de soi, une
mise en scène autobiographique ou intellectuelle centrée sur
l'individualité de l'auteur. </span></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">En
quoi dans ce cas le blog pourrait être utile à une institution ? ou
comment un bibliothécaire, dans le cadre professionnel, peut
utiliser le blog au service de son institution et de ses usagers ? En
quoi le blog est-il une solution <span style="font-weight: normal;">adaptée
aux bibliothèques ?</span></span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le
blog est une forme d'auto-édition (qui ne passe pas par la
validation d'un tiers - éditeur) qui s'inscrit dans la durée
(présentation <i>antéchronologique</i>) et qui est validée par la
reconnaissance publique à la fois d'autres blogueurs et par les
lecteurs. La conquête et la fidélisation d'un public est donc un
enjeu essentiel pour la plupart des blogueurs, même si certains d'entre
eux ne se préoccupent que peu de cet aspect : le blog étant dans ce un support de méditation, ou d'expression quelque peu narcissique,
une forme de journal intime livrée au regard d'un public abstrait.
Mais la plupart du temps, le blogueur recherche ses commentateurs. </span></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le
blogueur mobilise lui-même son audience en effectuant un travail
relationnel soutenu : présence comme commentateur dans d'autres
blogs (<i>si tu ne lis (et ne commente) pas, tu ne seras jamais lu</i>),
échanges de liens (pratique du rétro-lien), publicité dans les
réseaux ou par mail, recherche de référencement par les moteurs de
recherche. En
conséquence l'édition d'un blog suppose un travail constant qui, pour le bibliothécaire, prend
le pas, ou entre en concurrence, avec d'autres tâches tout aussi
indispensables. La
régularité de l'édition est un élément essentiel à la survie du
blog. Un blog délaissé durant quelques semaines, perd
irrémédiablement son public.</span></span><br />
<br /></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">La
pratique du "blog institutionnel" répond à une logique
différente du blog personnel dont la motivation est souvent d'ordre
psychologique (auto-représentation de soi, valorisation narcissique,
ou expression idéologique) ou sociétal (expression d'un engagement
socio-politique ou partage d'un hobby)</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Pour
résumer, nous pouvons déceler quatre motivations essentielles :
l'auto-affirmation de soi, la communication d'opinion ou
d'une passion personnelle, la création artistique, enfin des motivations
économiques, ou socio-économiques : par exemple le positionnement sur le marché
du travail, la promotion d'un service, d'un produit, ou la valorisation
d'une institution dans lequel on travaille.</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Plutôt
que d'opposer le blog personnel (narcissique, idéologique,
hobbyiste, artistique) au blog institutionnel ou professionnel (sous
tendu par des intérêts économiques et utilitaires, répondant à
une logique communicationnelle visant un public cible), il serait
plus judicieux de chercher les points de convergence et d'associer
les deux aspects.</span></span><br />
<br />
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">En
parcourant les <b>blogs de bibliothèques</b> on peut relever divers
usages/fonctions du blog </span></span>
</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li><div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">visibilité
institutionnelle</span></span></div>
</li>
<li><div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">mise
en valeur des collections et services</span></span></div>
</li>
<li><div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">interactivité
avec les usagers</span></span></div>
</li>
<li><div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">élargissement
du public</span></span></div>
</li>
<li><div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">créativité
culturelle</span></span></div>
</li>
</ul>
<div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguNr5GxaYukbc-F8Ovko2U9n7qbh7-83-411Np3VXr-AAFgNcycH1gVb5lWYx5Q6LmwgX9z4aKgMkX8GFbtLGCQuA1aHsMHokiKPXysz6fCJrwtHEPZqnukRvq8xPZwKFmjGghtyBmlVM/s1600/blogs.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguNr5GxaYukbc-F8Ovko2U9n7qbh7-83-411Np3VXr-AAFgNcycH1gVb5lWYx5Q6LmwgX9z4aKgMkX8GFbtLGCQuA1aHsMHokiKPXysz6fCJrwtHEPZqnukRvq8xPZwKFmjGghtyBmlVM/s1600/blogs.png" height="300" width="400" /></a></span></span></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Un
</span><span style="font-size: small;"><b>schéma </b><span style="font-weight: normal;">permet de
dresser une sorte de typologie des blogs de bibliothèques. Le blog
s'inscrit sur une double axe selon le centre d'intérêt et le public
privilégié: l'axe institution - media détermine l'objet dominant
du blog, selon qu'il décrit ou met en valeur l'institution (et ses
services) ou les médias qu'elle propose. l'axe professionnel -
personnel souligne le degré d'engagement de l'auteur selon qu'il se
contente d'être le miroir de son institution, ou formule un discours
personnel l'engageant vis-à-vis tant de son public que de
l'institution commanditaire du blog. Enfin aux angles, se définissent
les publics cibles privilégiés. Ainsi la valorisation de
l'institution, la mise en avant des services qu'elle propose, vise
certes le public des usagers (potentiels ou réels) mais légitimise
aussi l'institution par rapport aux pouvoirs organisateurs et dispensateurs de subsides. </span></span></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> </span></span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">La
valorisation des collections, des médias mis à disposition du
public, sert essentiellement les usagers de la bibliothèque. Dans
des démarches plus personnelles et engagées, le bibliothécaire
peut sortir de sa neutralité professionnelle pour se faire critique
- esthétique ou idéologique - des oeuvres proposées. De même
lorsqu'il met en évidence sa pratique professionnelle, il s'adresse
aussi à ses pairs. Dans d'autres cas, l'engagement personnel confine
à la créativité artistique ou philosophique, le blog devient le
support, ou le prétexte, d'une réflexion ou d'une production
littéraire qui, s'il parait gratuite, contribue néanmoins à la
visibilité et à la légitimité de l'institution qui le produit, en
tant qu'acteur dans le champ culturel</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">La
pratique du blog en bibliothèque public soulève trois
problématiques :</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">1. la
première est celle de l'<b>investissement</b> nécessaire, sur le plan
technique, sur le plan intellectuel et sur le plan communicationnel,
qui impliquent un coût en termes de temps de travail et de
ressources humaines.</span></span><br />
<br /></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">2. La
seconde sont les implications <b>déontologiques</b>. Dans un cadre
professionnel, le blogging présuppose un mandat institutionnel : le
blogueur ne parle pas en son nom propre et engage l'entreprise ou
l'institution qu'il l'emploie. Un devoir de réserve doit être
respecté et il est souvent nécessaire de bien préciser – avec
l'employeur – la marge de manoeuvre dont dispose le blogueur et son
degré de liberté d'expression. De plus, comme médiateur culturel,
le bibliothécaire se doit de respecter la déontologie propre à sa
profession</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Il
s'inscrit aussi dans un cadre légal : le blogueur est considéré
comme éditeur responsable, y compris en ce qui concerne les
commentaires déposés par les internautes. Il doit donc être
attentif au respect du code de la propriété intellectuelle, tant
dans le but de préserver ses droits comme auteur, que de respecter
ceux des tiers.</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Cela
implique une attention dans la gestion des rétroliens et des
commentaires et ne pas hésiter à « modérer », voire
censurer, les envois illicites de par leur contenu (diffamatoire,
haineux, racistes etc.. )</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Un
autre aspect de l'éthique de la communication est l'exigence de
rigueur intellectuelle, dans la vérification et citation des sources
d'information – l'internet est le lieu de toutes les rumeurs
infondées – et dans l'objectivité des comptes rendus des
activités, et si engagement il y a, ce qui se justifie pleinement en
critique artistique, il doit être explicite.</span></span><br />
<br /></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">3. la
dernière problématique pose la question de la <b>rentabilité</b>, en
mettant face à face les coûts (économiques et humains) et les
avantages escomptés de l'ouverture d'un blog. </span></span><br />
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;"> </span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">En
conclusion on peut dire que la création d'un blog relève d'une
décision stratégique, mettant en jeu, à terme, l'image de
l'institution qui la crée et le développement de ses activités</span></span><br />
<br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Patrice Deramaix </span></span></div>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><b>quelques
liens et ressources concernant le blog</b></span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
</div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: left;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">wikipedia
– blog : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog">http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog</a></span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: left;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">biblioblog
: liste de blogs de bibliothécaires et documentalistes francophones
- <a href="http://www.bibliopedia.fr/index.php/Biblioblogs">http://www.bibliopedia.fr/index.php/Biblioblogs</a></span></span></div>
<div class="western" lang="fr-BE" style="text-align: left;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Comment
lancer et faire fonctionner un blog de bibliothèque ? Quelques
pistes concrètes à partir de l’exemple du Buboblog, par Helly
Perrine :
<a href="http://mediationdoc.enssib.fr/lire-en-ligne/sommaire/iii-se-former-et-accompagner-les-equipes/comment-lancer-et-faire-fonctionner-un-blog-de-bibliotheque-quel">http://mediationdoc.enssib.fr/lire-en-ligne/sommaire/iii-se-former-et-accompagner-les-equipes/comment-lancer-et-faire-fonctionner-un-blog-de-bibliotheque-quel</a></span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="text-align: left;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small; font-weight: normal;">Bibliosession :
les paradoxes des blogs de bibliothèques :
<a href="http://www.bibliobsession.net/2009/03/05/les-paradoxes-des-blogs-de-bibliotheques/">http://www.bibliobsession.net/2009/03/05/les-paradoxes-des-blogs-de-bibliotheques/</a></span></span></div>
<div align="JUSTIFY" lang="fr-BE">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-4896780516031744072014-03-28T14:50:00.001+01:002014-03-28T14:51:45.166+01:00un Apéro numérique au PHARE<div style="text-align: justify;">
<b>Le <a href="http://campaign.tentwelve.com/t/y-l-thluiut-eukldtkdd-h/" target="_blank">PILEn</a> (Partenariat interprofessionnel du livre et de l’édition numérique) et <a href="http://campaign.tentwelve.com/t/y-l-thluiut-eukldtkdd-k/" target="_blank">Bela</a>, avec le soutien de la <a href="http://www.federation-wallonie-bruxelles.be/" target="_blank">Fédération Wallonie-Bruxelles</a> organisent régulièrement des Apéros numériques qui rassemblent, autour d'un buffet convivial, des personnes concernées à divers titres par l'édition numérique et son impact sur la vie culturelle et sociale. A cet occasion, des auteurs et des conférenciers sont invités à ces événements. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>En décembre 2012, le PHARE avait accueilli ces "apéros" autour du thème de l'auto-édition. L'événement fut un succès et se répète ce vendredi 28 mars avec la cinquième édition des Apéros numériques avec cette question "</b><i>Quelles communautés de lecteurs et quels sont les nouveaux prescripteurs à l’ère numérique dans le monde du livre actuel </i>?" </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
voici la présentation de cette rencontre qui a lieu <b>le 28 mars 2014 à 19 h au PHARE </b>:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
Depuis quelques temps, sur le net, ont émergé des plateformes qui
rassemblent des lecteurs, des auteurs, des éditeurs, des bibliothécaires
et d’autres amateurs et professionnels du livre et de l’édition. On y
donne son avis, on recommande, on organise des événements, des actions
promotionnelles autour du livre. A côté de ça, la fonction de
prescripteur en matière de livre se déplace. Les lignes de forces
bougent. Le secteur de la presse écrite ou télévisuelle n’est plus le
seul référent en la matière. Les réseaux sociaux sont mis à partie, des «
cercles » d’amateurs (au sens noble du terme) se développent. Comment
fonctionnent-ils ? Quels sont leurs objectifs ? Quel impact ont-ils sur
la chaîne du livre ? Pour répondre à ces questions et d’autres, Bela, en
collaboration avec le Pilen, avec le soutien de la Fédération
Wallonie-Bruxelles, recevra <b>Louis Wiart</b>, qui prépare une thèse sur les réseaux socionumériques de lecteurs et la prescription littéraire sur Internet, <b>Pierre Krause</b> de Babelio, ainsi qu’<b>Emmanuel Requette</b>, libraire de Ptyx. et <b>Patrice Deramaix</b> de la bibliothèque-médiathèque le PHARE (Uccle)</blockquote>
<br />
Dans la continuité de cet événement, le PILEn organise une formation spécifique, d'une journée, le 4 avril, consacré aux « Réseaux sociaux de lecteurs : acteurs, stratégies, nouveaux usages et opportunités pour les professionnels du livre ». L'objectif de cette formation est d'identifier les nouveaux acteurs constituant, au sein de la toile, des réseaux sociaux autour de livre et de la lecture. Est-ce seulement une forme nouvelle des cercles de lecture ? et quels en sont les pratiques, et présentent-ils une opportunité pour les professionnels du livre ?<br />
<br />
<div style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b>Quand ?</b> Vendredi 4 avril, de 09h30 à 16h45 (accueil café dès 09h, pause déjeuner entre 12h45 e<span style="font-family: inherit;">t 13h30)</span></span></span></div>
<div style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b>Où ? </b>Maison des Auteurs, rue du Prince Royal 87, 1050 Ixelles (métro Louise, arrêt de tram Stéphanie)</span></span></div>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b>Combien ?</b> Cette formation est gratuite. La présence durant toute la journée est obligatoire </span></span><br />
.<br />
<a href="http://www.futursdulivre.be/moduleActu/app/actua.php?tgm=Actu&act=44&oid=88&link=cacaeea63bea2b90d847f483b122a725" target="_blank">présentation de la formation, par le PILEn </a><br />
<br />
<br /></div>
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-28729626319913973252014-03-28T14:05:00.000+01:002014-03-28T14:05:40.729+01:00La restructuration de l’espace documentaire en section jeunesse.<div style="text-align: justify;">
Une des principales tâches qui m’a été confiée lors de mon engagement à la Bibliothèque Le Phare, était celle qui consistait à restructurer le fonds documentaire de la section jeunesse.<br /><br />Une mission très intéressante du point de vue professionnel étant donné qu’elle améliore considérablement la qualité du service proposé.<br /><br />En effet, les éléments essentiels de cette restructuration consistaient à :</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>retirer du prêt en libre accès les ouvrages inusités ou devenus obsolètes.</li>
<li>faire l’acquisition de documents récents afin de remplacer ceux désormais placés en réserve.</li>
<li>simplifier les cotes de rangement des étiquettes apposées au dos des livres.</li>
<li>améliorer la signalétique des rayonnages.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
Ces modifications visent à rafraichir les rayonnages tant du point de vue visuel et esthétique que du point de vue de la pertinence des contenus. La simplification des cotes, quant à elle, permet d’améliorer le niveau d’autonomie des lecteurs. Celle-ci est amplifiée par la présence d’une signalétique appropriée qui facilite l’accès aux documents.<br /><br />Le travail de restructuration est encore en cours à l’heure actuelle mais l’on peut déjà constater une nette augmentation du nombre d’emprunts des ouvrages documentaires. Les bibliothécaires sont de moins en moins sollicités pour aiguiller les lecteurs vers la place des ouvrages dans les rayons mais n’en restent pas moins disponibles pour d’autres renseignements.<br /><br />Le but de la démarche n’était certes pas de réduire la tâche du bibliothécaire présent au comptoir de prêt mais bien d’augmenter l’autonomie du lecteur en facilitant se démarche de recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />Car comme tout le monde le sait, un lecteur qui trouve ce qu’il cherche par lui-même, se sent chez lui. Il s’accapare les lieux et se sent bien. Et ça, c’est notre mission, notre métier, notre bonheur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
Gaël </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-19742326693574657672014-03-21T10:25:00.002+01:002014-03-22T12:36:38.469+01:00"le sac de farine" : choisir sa vie<br />
Le festival pour l'interculturalité et contre le racisme "à Films ouvert" fut l'occasion pour nous de présenter le film "<b><i>Le sac de farine</i></b>" en présence de la réalisatrice Kadija Leclere.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2xdWApkxNK-LoPxbBxHggJiZ4gXV_SpZ_Q6QrruHmrdTu55J2Cwh0635Y9TQHt05Ri8-S3zFl0whE9B5NqGq_hGXZMuQ53wzcRmYNcf04kaA8BpqyuQUvyYWf7m2WSh9jtfhJwAUiIqA/s1600/Sans+titre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2xdWApkxNK-LoPxbBxHggJiZ4gXV_SpZ_Q6QrruHmrdTu55J2Cwh0635Y9TQHt05Ri8-S3zFl0whE9B5NqGq_hGXZMuQ53wzcRmYNcf04kaA8BpqyuQUvyYWf7m2WSh9jtfhJwAUiIqA/s1600/Sans+titre.jpg" height="263" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Kadija Leclere (réalisatrice) et Daniel Bonvoisin (Media Animation asbl), au PHARE - 20 mars 2014</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Sarah; 8 ans, vit dans un foyer d'accueil catholique à Alsemberg. Elle s'interroge, avec angoisse, sur ses origines. Sans prévenir, son père biologique qu'elle n'a jamais vu, se présente pour l'emmener en week-end à Paris, mais c'est au Maroc que l'enfant se réveille. Depuis ce moment, elle devra, jour après jour, s'adapter à cet environnement inconnu pour elle et tisser, avec la famille de son père, de nouveau liens affectifs. C'est en un monde de femme qu'elle grandit, avec la volonté farouche de rester libre et de défier les conventions sociales rigoristes au nom d'un amour librement partagé. </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoq_HUlmnzuyLn_O7a7lG6rfTf_Xzv0AjDLYegTLAB5hMVYxyK3LnL8eBdkcbkWRtW5Ehh2Bb3q0raDvdms6TQZeau1k95UCkrgZqZKdoFfzPG2FWbEGXAqcw3hrXz_-LCbTAXTAyIs3w/s1600/LECLERE_Kadija_2012_LeSacDeFarine_00.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoq_HUlmnzuyLn_O7a7lG6rfTf_Xzv0AjDLYegTLAB5hMVYxyK3LnL8eBdkcbkWRtW5Ehh2Bb3q0raDvdms6TQZeau1k95UCkrgZqZKdoFfzPG2FWbEGXAqcw3hrXz_-LCbTAXTAyIs3w/s1600/LECLERE_Kadija_2012_LeSacDeFarine_00.jpg" height="320" width="258" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Parfaitement interprété, soigneusement mis en scène, le film aborde par touches sensibles la complexité de l'intégration culturelle. On se situe hors de tout manichéisme : le père n'abandonne pas l'enfant, mais émigré en Belgique, il confie Sarah - dont la mère, devenue folle, vit recluse dans le village - à sa famille.En passant de l'adolescence à l'âge adulte, Sarah découvre l'amour à travers un jeune étudiant, engagé dans les révoltes qui eurent lieu au Maroc dans les années 80. Dans ce contexte troublé, la famille doit faire face à la misère, et Sarah devra lutter pour conquérir un véritable statut social, qu'elle acquerra dès lors qu'elle pourra apporter à sa famille d'accueil le sac de farine fruit de la vente des tricots qu'elle a réalisé durant sa scolarité marocaine.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
On trouve ici tout la finesse du regard porté par la cinéaste. Enfant, elle devra renoncer aux cours de géographie ou d'histoire, car on lui impose, comme on impose à toutes les fillettes, les classes de tricot ou de couture. Mais ce qui peut sembler la marque de l'aliénation sexiste sera par la suite l'instrument de son émancipation puisque elle agira - adulte - en femme d'affaire, négociant âprement les matières première et les pulls qu'elle vend - contribuant à la survie de sa famille et en dynamisant l'économie locale. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Outre la question des différences culturelles, des contradictions entre la tradition rurale et la modernité, et du rôle social dévolu aux femmes, le film interroge lucidement la notion de liberté et de destin. Sarah, tout en subissant son sort (le déracinement), reste libre, elle choisit sa voie oscillant entre détermination et liberté dans une tension constante entre la nostalgie des origines (quête impossible d'une identité originaire) et la conquête d'espace nouveau.<br />
<br />
<b>bande annonce du film </b>(en <a href="http://vimeo.com/42136142" target="_blank">HD sur vimeo com</a>)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dyKxpJBktAB9dilGcb55UEi9IXeI_owBJT3PtLrHtTSfAfqeoiO5uPNjDcurjWNIqMRqZm6BDWmmszYlUkuKA' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div>
</div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-18687234763976185342014-03-14T10:43:00.000+01:002014-03-14T13:32:15.220+01:00parcours : un regard sur la présence marocaine à Bruxelles<i>2014 est l'année de la commémoration des 50 ans d'accords bilatéraux entre la Belgique et le Maroc réglementant le recrutement de main d'oeuvre marocaine en Belgique. Les événements qui auront lieu autour de cette date anniversaire feront de ce moment une grande fête. Mais nous savons que ces accords qui avaient avant tout des buts économiques n'ont pas été qu'une grande réussite. La plupart de ces hommes , de ces femmes y ont laissé beaucoup.</i><br />
<i><br /></i>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1c9j3-ORcuFhyphenhyphenjo5jAd26eE11ffYWgzPZGLHqfBzvIAD1dSeKVjjuybtF34UZ2JNeXCIbOrFCDoRJgMxKJZAQc_DTej14VD4yC83KjBBu-hN6-KwXzhar8srR2F26G2I8vyBW7W8Mv7I/s1600/parcours01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1c9j3-ORcuFhyphenhyphenjo5jAd26eE11ffYWgzPZGLHqfBzvIAD1dSeKVjjuybtF34UZ2JNeXCIbOrFCDoRJgMxKJZAQc_DTej14VD4yC83KjBBu-hN6-KwXzhar8srR2F26G2I8vyBW7W8Mv7I/s1600/parcours01.jpg" height="202" width="320" /></a><i>Le parcours des immigrés au coeur de la région Bruxelles-Capitale est un parcours qui s'inscrit à travers une mémoire : celle des lieux, des chemins, des quartiers, où les rencontres entre les premiers immigrés des années 50 et les habitants déjà installés se sont construites. </i><br />
<br />
<i>50 ans plus tard, vingt jeunes femmes âgées de 17 à 31 ans, accompagnées par Rino Noviello, photographe, et par les artistes de la Maison du Conte réalisent un nouveau parcours das la ville et une surprenante collecte d'images sous l'angle des origines multiples et du féminin. </i><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu1gQGt-nQdgfrjdRLut-M__yR-HN8FerouG9FXjHwWcsELg8Cm7AK3GuT61I1TPJloDwEm_z-PYek7xw4L7xSBAJKrLTs8UCuiH2LrorRwoqsptMRkHG98TCHCIjHtFdyVEZuCWhC_Vs/s1600/parcours02.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu1gQGt-nQdgfrjdRLut-M__yR-HN8FerouG9FXjHwWcsELg8Cm7AK3GuT61I1TPJloDwEm_z-PYek7xw4L7xSBAJKrLTs8UCuiH2LrorRwoqsptMRkHG98TCHCIjHtFdyVEZuCWhC_Vs/s1600/parcours02.jpg" height="211" width="320" /></a><i>Cela donne une exposition originale et percutante, mêlant portraits et paysages urbains, prestations artistiques et diffusion sonore.</i><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b>L'exposition photographique</b> a lieu au PHARE du 17 au 31 mars 2014. Elle est librement accessible durant les heures d'ouverture de la bibliothèque.<br />
<br />
Le Samedi 20 mars, à 15 h : aura lieu le spectacle et ateliers : "<b>parcours en parole</b>", avec Osvaldo Hernandez et Corinne Pire.<br />
<br />
<h4>
</h4>
<b>Rino Noviello</b> est diplômé en photographie, en vidéo et publicité, et fondateur de l'agence picturimage, Rino Noviello est engagé dans une démarche artistique plasticienne depuis 1996. <a href="http://www.noviello.be/" target="_blank">Site web de Rino Noviello</a><br />
<br />
<h3>
</h3>
<br />
<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-28845102024873447362014-03-12T12:24:00.000+01:002014-03-12T12:26:12.614+01:00MuntPunt : la bibliothèque innovante de la communauté flamande<div>
<h4>
un nouvel espace de culture</h4>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvzPvdqS-xvKa1BtlLb1xtXmMae8xaKrZXo5DVw8Y7Zq_5SXo1LZvfq_X0mUZkGueam4DODLpRbFyHIi3uCZ0y7pfNAZMjs_cvJ0_fisCSyzvqoIpK1kr0sgpEUbz8sdPZEuVBTy4JE2I/s1600/P1060691.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvzPvdqS-xvKa1BtlLb1xtXmMae8xaKrZXo5DVw8Y7Zq_5SXo1LZvfq_X0mUZkGueam4DODLpRbFyHIi3uCZ0y7pfNAZMjs_cvJ0_fisCSyzvqoIpK1kr0sgpEUbz8sdPZEuVBTy4JE2I/s1600/P1060691.JPG" height="240" width="320" /></a></span></div>
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"></span><br />
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"></span><br />
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">La bibliothèque flamande, <a href="http://www.muntpunt.be/" target="_blank">Muntpunt</a>, située place de la Monnaie et rénovée depuis septembre dernier, représente une belle réalisation architecturale contemporaine : l’association harmonieuse de trois bâtiments en un. Les portes franchies, l’espace est étonnant : dégagé, lumineux par les grandes baies vitrées. L’accueil est multilingue et souriant. Les informations sur les événements néerlandophones et touristiques du moment sont à disposition, librement. </span></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh38kAtisKMDoFYtwrHUPwPhicLBfZ1XtqLZTKpgbBqMTA0N1QzTJ-1Lxxse7hoOgzKvvDa1FEJrbVRKnG433AXsOJJEjWjjOUfFjK29AJvsEHtkW3kzuch_S3sVAkY-nYvQCPDUUKL1Wc/s1600/P1060723.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh38kAtisKMDoFYtwrHUPwPhicLBfZ1XtqLZTKpgbBqMTA0N1QzTJ-1Lxxse7hoOgzKvvDa1FEJrbVRKnG433AXsOJJEjWjjOUfFjK29AJvsEHtkW3kzuch_S3sVAkY-nYvQCPDUUKL1Wc/s1600/P1060723.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"></span><br />
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"><br />
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">La bibliothèque compte sept étages, chacun affublé d’une couleur éclatante : lectures, documentations, médiathèque, espaces enfants et ado, espace numérique, tables d’étude, centre culturel et de réunions, ludothèque ...</span></span><br />
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVOWvUAkq6poWwTXCi1ut1nhAyyacWF2HNGoJ5jifMXsxFhCUbNhuGJMnAgdSXaJld0G6-9hmO9rdiaPqLxeuCjK1XiT0DduBhWTk4H7RvkIQXezxK6d9g5L-YrE0Pl3V7vUHSnexhpps/s1600/P1060692.JPG" height="320" width="240" /></div>
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">
<br />
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;">Tout en étant ultra informatisée et robotisée, une solide équipe d’une petite centaine d’employés tient les rênes de ce pôle culturel si bien situé en plein centre de Bruxelles. On s’y arrête pour lire les nouvelles du jour mais on y reste aussi un long moment tant les tentations intellectuelles ou musicales sont présentes. Pour terminer la visite ; on se laisserait bien tenter par une autre pause au bar & snack décoré tendance. A découvrir sans gêne de la langue car elle ne fait en aucun cas obstacle à la culture.</span></span></span> </div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 12pt; line-height: 115%;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-0jzSahIIIXUr6_zUxm5QZFYoWO_8cEVUNa3pMmUVKhYOHYyjRWv3hq1uctJkARQknDJn0tqKkQq9SR90q-QBSh4YGeYH_zamik11HFpxYT83W2OYM9vbmkrpU-H36-ib1M7n1tCxjTk/s1600/P1060736.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-0jzSahIIIXUr6_zUxm5QZFYoWO_8cEVUNa3pMmUVKhYOHYyjRWv3hq1uctJkARQknDJn0tqKkQq9SR90q-QBSh4YGeYH_zamik11HFpxYT83W2OYM9vbmkrpU-H36-ib1M7n1tCxjTk/s1600/P1060736.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNdac40qm-9kcWx97MN2SHvjWhQMwM0gJNvlULUZsPOl8mUl-3HJv7jFmT1BnhcwelLLrvaPeXhVwTeWP681LeKHyzzUh2vOpLNKJLZUA1GdVfRaX3oejLJELTE_fUoAf0BzyFrM8q3oA/s1600/P1060737.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNdac40qm-9kcWx97MN2SHvjWhQMwM0gJNvlULUZsPOl8mUl-3HJv7jFmT1BnhcwelLLrvaPeXhVwTeWP681LeKHyzzUh2vOpLNKJLZUA1GdVfRaX3oejLJELTE_fUoAf0BzyFrM8q3oA/s1600/P1060737.JPG" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiabbibD1cXwGMLqTOSW3Srp096_nTt3pI-MktQlT58Hyo1VNf0gbxINJ83dwFzEPw4eWqn5IDMw8LYKxmU3mXde8qH8ybSUwzX4qQtcsA52et8AgSR7nPVO9OQQTPYaU8fbFVWXHp-A6Y/s1600/P1060739.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiabbibD1cXwGMLqTOSW3Srp096_nTt3pI-MktQlT58Hyo1VNf0gbxINJ83dwFzEPw4eWqn5IDMw8LYKxmU3mXde8qH8ybSUwzX4qQtcsA52et8AgSR7nPVO9OQQTPYaU8fbFVWXHp-A6Y/s1600/P1060739.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
<br />
<br />
<h4>
les conditions de prêt </h4>
Pour pouvoir emprunter un média, le lecteur doit payer un abonnement à la bibliothèque. Celui-ci s'élève à 10 euro et permet d'emprunter autant de média que souhaité sur l'année à raison de 10 média maximum à la fois. Cet abonnement vous donne également un accès à l'espace informatique, Internet et Wifi, 2h par jour.<br />
<br />
Si vous ne désirez pas emprunter mais uniquement profiter d'Internet et de l'espace informatique, deux options s'offre à vous :<br />
<br />
<ul>
<li>Vous pouvez prendre un abonnement annuel pour Internet. Ce dernier coûte (5 € par an).</li>
<li>Vous payez à la consommation (2 € par heure et max 2 h par jour).</li>
</ul>
<br />
Tout comme notre bibliothèque vous le propose, il est possible de réserver des documents et/ou de demander un prêt inter-bibliothèque, tant entre bibliothèques néerlandophones qu'avec les bibliothèques francophones. Cependant, ce service est payant (2 € par livre réservé/commandé).<br />
<br />
<a href="http://www.muntpunt.be/" target="_blank">site web de Muntpunt</a><br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-62020103048776191842014-03-12T12:22:00.002+01:002014-03-12T12:26:53.109+01:00Le prêt numérique Souvent, on parle des livres, mais d'autres médias sont "empruntables" : des journaux et revues, des formations, de la musique,… Au niveau des livres, les éditeurs produisent de plus en plus de livres numériques. 62,5 % des éditeurs se sont lancés dans l'offre ebook.<br />
<br />
En Belgique francophone, seule, Liège (<a href="http://www.provincedeliege.be/fr/chiroux/numerique">http://www.provincedeliege.be/fr/chiroux/numerique</a>) offre ce type de services : des liseuses électroniques, des livres en ligne ou "en streaming" (<a href="http://bibliovox.com/">http://bibliovox.com</a>), des livres électroniques, l'accès à des bases de données et des revues en ligne. <br />
<br />
Pour les liseuses, le prêt est gratuit et elles sont pré-chargées de plus de 250 livres électroniques libres de droits ( certains sites les proposent en ligne : <a href="http://www.litteratureaudio.com/" target="_blank">http://www.litteratureaudio.com</a> ). Elles sont aussi compatibles avec Numilog, leur plateforme de prêt de livres numériques. Les modèles proposés sont des Sony Reader.<br />
<br />
Pour emprunter une liseuse gratuitement, il suffit de posséder une carte de lecteur et sa carte d'identité. Selon une étude américaine (<a href="http://www.actualitte.com/">http://www.actualitte.com</a> vérifiée à Liège), ce sont plus dans les grandes agglomérations que dans les régions plus rurales, que les liseuses sont le plus empruntées.<br />
[ce 11 mars, sur 20 liseuses, 5 en rayon et une perdue ; les autres en prêts]<br />
<br />
Certaines bibliothèques en France offre la lecture de la liseuse sur place : par exemple: Rennes<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj493Jqs2JpafZwuIgr0n5m0KH1pL1qgIACikVWA-NU4aSSxHA7ngMrnTBOzSRet4JScDp5RBPjmLOK2V8W7GDR1UY6rl9hZteS5pDSescoSx2W9Lo8PQZtctqkvSWZJ7VwbV41uTzs7s8/s1600/2f3dbd551c.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj493Jqs2JpafZwuIgr0n5m0KH1pL1qgIACikVWA-NU4aSSxHA7ngMrnTBOzSRet4JScDp5RBPjmLOK2V8W7GDR1UY6rl9hZteS5pDSescoSx2W9Lo8PQZtctqkvSWZJ7VwbV41uTzs7s8/s1600/2f3dbd551c.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">En ce qui concerne
les nouveautés, l</span><span lang="fr-FR">a bibliothèque Chiroux
met à disposition un service de prêt de livres numériques
accessible par Internet, 7j/7, 24h/24 grâce au catalogue Numilog. </span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">Avec la carte de
lecteur en </span><b><span style="color: #333333;"><span lang="fr-FR"><b>salle
de consultation</b></span></span></b><span lang="fr-FR"> et une
première inscription sur la plateforme de la bibliothèque, on peut
</span><b><span style="color: #333333;"><span lang="fr-FR"><b>télécharger</b></span></span></b><span lang="fr-FR"><b>
</b></span><b><span style="color: #333333;"><span lang="fr-FR"><b>gratuitement</b></span></span></b><span lang="fr-FR"><b>
</b></span><span lang="fr-FR">des</span><span lang="fr-FR"><b> </b></span><b><span style="color: #333333;"><span lang="fr-FR"><b>livres</b></span></span></b><span lang="fr-FR"><b>
</b></span><span lang="fr-FR">numériques ou</span><span lang="fr-FR"><b>
</b></span><b><span style="color: #333333;"><span lang="fr-FR"><b>audio</b></span></span></b><span lang="fr-FR"><b>
</b></span><span lang="fr-FR">pour une durée de</span><span lang="fr-FR"><b>
</b></span><b><span style="color: #333333;"><span lang="fr-FR"><b>30
jours</b></span></span></b><span lang="fr-FR"><b>. </b></span><span lang="fr-FR">En
fait, les bibliothèques achètent des licences aux éditeurs. Ces
licences sont "chronodégradables", c'est-à-dire que
l'accès ne durent que le temps de la lecture des livres, soit
successivement, soit simultanément. Une nouveauté est achetée en
40 licences (par exemple), soit 40 lecteurs les lisent simultanément,
soit successivement. C'est la bibliothèque qui décide.</span></div>
<div lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">Le prêt numérique
correspond à une certaine demande : "</span><i>(…)le prêt
en ligne à distance a signifié plus de gens et plus de visites en
bibliothèques physiques, pas moins. Les gens veulent accéder aux
bibliothèques d'une manière qui convient à leur style de vie</i>
", expliquait Janene Cox, président de la Society f Chief
Librarians en mai 2013.
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-65906867242749566322013-10-30T15:54:00.001+01:002013-10-30T16:22:37.635+01:00l'or noyé de Kamituga<b>film de Yvon Lemmens et Colette Braeckman, </b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJsW6tWt6H_7iPRQ2XWIC0fFxKhpWQBa58fk8_8OSgo2wi8MystmANIDm72pHxLOEVaU0fgTleTGhAI5-hyTIcMQyHWX21LCPAPOtqM4vpjR1l-Jp7XvcXsv0mOReiYhJilVf9uwyRXfA/s1600/we-doc-lammens-1-page1.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJsW6tWt6H_7iPRQ2XWIC0fFxKhpWQBa58fk8_8OSgo2wi8MystmANIDm72pHxLOEVaU0fgTleTGhAI5-hyTIcMQyHWX21LCPAPOtqM4vpjR1l-Jp7XvcXsv0mOReiYhJilVf9uwyRXfA/s320/we-doc-lammens-1-page1.jpeg" width="225" /></a></div>
<b>Dans le cadre du "week-end du doc" cette coproduction RTBF et Amnesty international, sera projeté au PHARE le 16 novembre, à 20 h et suivi d'un débat avec débat avec Yvon Lammens, cinéaste réalisateur, Colette Braeckman, journaliste écrivain et Philippe Hensmans, directeur de Amnesty international Belgique francophone</b><br />
<br />
<br />
<b>voici la présentation du film, rédigé lors sa diffusion à la RTBF</b><br />
<br />
<br />
Kamituga n'est qu'à 180 km de Bukavu mais ressemble au bout du monde. La route est coupée, seuls de petits porteurs desservent, plusieurs fois par jour, cette ville minière où durant les années de guerre, aucun Européen n'osa s'aventurer. Jadis, le site fut l'un des sièges d'exploitation de la Sominki, Société minière du Kivu, qui exploitait la cassitérite, d'où l'on tire l'étain, et l'or, objet d'éternelles convoitises.<br />
<br />
Yvon Lammens et Colette Braeckman ont connu Kamituga au temps de sa prospérité, voici 25 ans, lorsque la Sominki, principal employeur de la région, assurait à ses travailleurs logement, écoles, soins de santé, même dans les périodes difficiles où les cours de l'étain s'effondraient.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAvmWsXzOwPQUjplFG5QGd2oUeBs2knuVHkTv2cVJzUqyvIYWkYH_2Dv_vqmexIzAsWkThiRgzzauCPIOxkU5Y4tMaIE9lSkbtTp6C-HUQxoCGuBhBUt1oKUPv60iG8W-eb7J6j_uyzGU/s1600/vlcsnap-160760.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAvmWsXzOwPQUjplFG5QGd2oUeBs2knuVHkTv2cVJzUqyvIYWkYH_2Dv_vqmexIzAsWkThiRgzzauCPIOxkU5Y4tMaIE9lSkbtTp6C-HUQxoCGuBhBUt1oKUPv60iG8W-eb7J6j_uyzGU/s200/vlcsnap-160760.png" width="200" /></a>A plusieurs reprises, ils y sont retournés, retrouvé les mêmes interlocuteurs et filmé l'évolution du site. Même si Sominki a été dissoute, les installations pillées, les cartes géologiques volées et si la société canadienne Banro est devenue propriétaire des installations après de pénibles différends avec le pouvoir de Kinshasa, les travailleurs se souviennent toujours avec nostalgie de la société mère et tous aspirent à son impossible retour.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiStI8VZMn5xwlpAFncuWluA0twWk9fQteLpyAfvXAr-Z_blMBUCuGcy7Xh9aEdXBl-LrkJWbE4RqBnvRk9mOfdVjP-hwhrzRYTp7vxXrWoo-O2VXolXMB-Jfb-Z7dj6wftH8Dk99fDA-w/s1600/vlcsnap-160835.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiStI8VZMn5xwlpAFncuWluA0twWk9fQteLpyAfvXAr-Z_blMBUCuGcy7Xh9aEdXBl-LrkJWbE4RqBnvRk9mOfdVjP-hwhrzRYTp7vxXrWoo-O2VXolXMB-Jfb-Z7dj6wftH8Dk99fDA-w/s200/vlcsnap-160835.png" width="121" /></a>Retracer l'histoire de Kamituga, c'est revenir aux sources de la guerre: rappeler les appétits des sociétés minières, la convoitise du voisin rwandais et de ses alliés locaux, la faiblesse et les contradictions du pouvoir de Kinshasa, la résistance des travailleurs abandonnés, où les mineurs d'hier se sont transformés en «artisans» c'est-à-dire en creuseurs et sont soumis aux ponctions des chefs de guerre qui contrôlent le site. Kamituga, c'est le Congo en miniature : des infrastructures abandonnées, la débrouille du petit peuple, le travail des creuseurs et le sort des femmes: le jour, elles broient à la main les pierres ramenées de la mine et la nuit, elles livrent leurs corps à leurs protecteurs.. . L'histoire de Kamituga illustre aussi, par le petit bout de la lorgnette, la loi d'airain d'une économie mondialisée: comment une société minière americano-canadienne a pu, après une modeste mise de fonds, (trois millions et demi de dollars), mettre la main sur les sites les plus rentables légués par la Sominki et abandonner à un Etat congolais inexistant le soin de régler le passif social, c'est-à-dire les arriérés de salaires de 6000 travailleurs livrés à eux-mêmes...<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiStI8VZMn5xwlpAFncuWluA0twWk9fQteLpyAfvXAr-Z_blMBUCuGcy7Xh9aEdXBl-LrkJWbE4RqBnvRk9mOfdVjP-hwhrzRYTp7vxXrWoo-O2VXolXMB-Jfb-Z7dj6wftH8Dk99fDA-w/s1600/vlcsnap-160835.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a>Rappelant le passé et l'histoire, traçant la chronique du présent, Yvon Lammens et Colette Braeckman ont aussi tenu à donner un large écho aux voix de ces oubliés de la forêt, ces gens de Kamituga pillés, exploités, menacés, mais qui ont continué à leur manière, à résister, à espérer et même à préparer un avenir meilleur, où l'agriculture reprendra ses droits, où les élections auront permis à tous de faire leurs choix...<br />
<br />
<b>Renseignements pratiques :</b><br />
projection-débat : le 16 novembre, à 20 h - snack congolais - gratuit - réservation souhaitée à uccle.lephare@yahoo.fr ou 02 374044 Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-53456821329199786712013-10-07T12:10:00.002+02:002014-03-12T12:27:51.198+01:00l'Inde et la non-violence : M.K. Gandhi<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtYgiCpnl1_GzydnE98iXQI6_gRcfqtY116sn06e_Uom1FMR5EUvyNnJn19awxtArnWoTifvgNr3ZXmgGIcQxOYOf8z-yBDpXsV2zqTb6cgj8PYkVmidkiafMMw2pDbfdtJluF-Yc0nWQ/s1600/Mahatma-Gandhi-9305898-1-402.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtYgiCpnl1_GzydnE98iXQI6_gRcfqtY116sn06e_Uom1FMR5EUvyNnJn19awxtArnWoTifvgNr3ZXmgGIcQxOYOf8z-yBDpXsV2zqTb6cgj8PYkVmidkiafMMw2pDbfdtJluF-Yc0nWQ/s200/Mahatma-Gandhi-9305898-1-402.jpg" height="200" width="200" /></a></div>
<b>L'Inde est-elle la patrie de la non-violence ? Ceux qui suivent
l'actualité indienne répondront certes par la négative. Loin
d'être un havre de paix, le continent indien est traversé par de
multiples et sanglants conflits communautaires et interethniques,
sans compter la criminalité et la violence sexiste qui font la une
de la presse. Pourtant, la non-violence reste étroitement liée à
l'image qu'on se fait de la culture indienne. Une figure historique
de premier plan incarne l'éthique non-violente au point d'en devenir
en quelque sorte le modèle : il s'agit de Mohandas K. Gandhi.</b><br />
<b>
</b><b>La non-violence gandhienne peut être considérée à la fois
comme une éthique et comme une tactique au service de l'émancipation
anticoloniale. Sans prétendre en faire une analyse historique ou
politique, en voici les principaux concepts</b><br />
<br />
<b>
</b>
<br />
<h3>
<b>Ahimsa : ne pas nuire</b></h3>
<h3>
<b>
</b></h3>
Le terme "<i>ahimsa</i>" désigne en Inde un refus de
nuire à tout être vivant, quelqu'il soit. Cette éthique est une
condition de la libération spirituelle menant au nirvana. Assumée
par les brahmanes et par les adeptes du jaïnisme, cette non-violence
repose sur la conscience de l'unité de tous les êtres dans un
univers infini au devenir cyclique.<br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Gandhi pratiqua l'hindouisme
toute sa vie et voyait dans toutes les religions autant de chemins
possibles pour atteindre la Vérité. Il puisait son inspiration
dans la Bhagavad Gîta .
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Cet épisode du Mahâbhârata est un
des écrits fondamentaux de l'Hindouisme. Il est considéré comme un
« abrégé de toute la doctrine védique »
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Au début de la grande guerre entre les Pandavās, et les Kauravās. Arjuna, un des cinq Pandavas et
Krishna - qui se fait le cocher du char d'Arjuna afin de le mener au
combat - sont sur le champ de bataille de Kurukshetra entre les deux
armées prêtes à combattre. Arjuna doit annoncer le début des
combats mais, voyant des amis et des parents dans le camp opposé, il
est désolé à la pensée que la bataille fera beaucoup de morts
parmi ses proches, oncles , cousins . Il se tourne alors vers Krishna
pour exprimer son dilemme et demander conseil. En réponse, Krisha
explique que tout être est lié par son destin (karma) et que pour
accomplir son devoir dans la sérénité, il doit se détacher des
objectifs poursuivis, être indifférent au succès ou à l'échec de
son action. Ce renoncement permet d'échapper au <i>samsāra</i>,
le cycle des renaissances. En clair, le guerrier peut parfaitement,
dans ce cadre éthique, mener le combat, puisque sa position sociale,
destin déterminé par le cycle des renaissances, l'y oblige mais il
devra se détacher moralement des buts poursuivis et discipliner son
esprit et son corps afin de se libérer des passions.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Il ne faut donc pas en conclure que tous les hindous sont
non-violents, même si nombre d'entre eux pratiquent le végétarisme.
On ne saurait confondre l'ahimsa avec un pacifisme social ou
politique : il s'agit surtout d'une éthique, une attitude de
"non-volonté" de nuire qui n'empêche pas la caste
Kshatriya (celle des rois, nobles et des chefs de guerre )
d'accomplir leur fonction militaire.<br />
<br />
Gandhi dont l'éducation est fortement occidentalisée, bien que
sa mère fut une dévote vishnouiste, accède aux textes sacré de
l'hindouisme à travers des adeptes de la théosophie. C'est donc une
à lecture fortement influencée par le syncrétisme religieux des
théosophes qu'il se livre.<br />
<br />
Ce qui l'amène considérer que son engagement concerne toute
l'humanité. Issu de la caste des marchands, Gandhi se préoccupe du
sort des intouchables qu'il considère comme "fils de Dieu".
Sa non-violence, qu'il adopte radicalement comme discipline
personnelle, n'est pas absolue : il préfère la violence, mise au
service des opprimés, à la lâcheté ou à l'impuissance. Elle
n'est pas non plus une forme purement individuelle d'ascétisme, mais
aussi une pratique sociale qui s'exprime dans le "<i>satyagraha</i>"
ou "la force née de la vérité", autrement dit la lutte
concrète pour abolir la violence dans le monde.
<br />
<h3>
</h3>
<h3>
<b>Satyagraha : "force de la vérité"</b></h3>
Cette transposition sociale de l'éthique non-violence fait
problablement l'originalité de la démarche gandhienne. Gandhi
comptait beaucoup sur la capacité de persuasion induite par
l'acceptation de la souffrance résultant de la non-rétorsion au mal
subi mais cet idéalisme est charpenté par un sens tactique aigu.<br />
<br />
Concrètement la lutte non-violente prend les formes suivantes :<br />
- non-coopération : qui repose sur le constat que tout pouvoir
injuste tire sa force de l'assentiment passif des dominés. La
non-coopération retire cet assentiment, fragilisant ainsi le pouvoir<br />
- désobéissance civile : c'est à dire le non-respect des lois
injustes mais assorti de l'acceptation délibérée de la sanction.<br />
<br />
La non-coopération se concrétisa, en Inde, par le boycott de
l'économie anglaise. Pour Gandhi, l'inde doit se suffire à
elle-même, son développement économique doir reposer sur
uniquement sur les ressources locales, et en particulier sur les
artisans et les paysans. Dès lors, il refuse tout produit industriel
importé par les Anglais exhortant ses adeptes à se vêtir du
<i>khadi</i>
traditionnel, de préférence tissé par eux-mêmes, plutôt que les
vêtements importés de Grande-Bretagne. Sa position
anti-industrielle n'est pas dictée par une technophobie
irrationnelle, comme on a pu le croire, mais par une vision à long
terme d'un développement progressif durable et autocentré.<br />
<br />
La "marche du sel", depuis Ahmedabad vers Dandi où des
milliers d'Indiens se joignent à une marche de 400 km vers la mer
afin de ramasser leur propre sel, est une réponse au monopole
colonial de la production et de la commercialisation fortement taxée
du sel. Ce geste, hautement symbolique, signifie sans équivoque le
refus de l'autorité coloniale. Cette campagne avait pour fonction de
structurer le mouvement d'indépendance, de la canaliser aussi car,
impatientes, de nombreuses voix s'élevaient en faveur de la
rébellion armée.<br />
Au plus fort de la guerre mondiale, le congrès national indien
lance la campagne "Quit India" ou Gandhi encouragea les
militants à agir comme s'ils appartenaient à une nation
indépendante et ne plus suivre les ordres des britanniques, et à
refuser, entre autre, toute participation à l'effort de guerre
britannique. La répression massive ne fit qu'accentuer le mouvement
et à susciter des émeutes. La campagne "Quit India"
accentua cependant les divergences entre hindous et musulmans. Ces
derniers, favorables à la partition de l'Inde promise aux Musulmans
par les Anglais, se montraient plus réticents à participer à cette
campagne de désobéissance civile.<br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Le
Congrès national indien était aussi traversé de contradictions
internes : </span>Subhas Chandra Bose leader politique de<span style="font-weight: normal;">
Indian Independence League, une des composantes politiques du Congrès
national indien,</span> n'était pas partisan de la non-violence et
sympathisait avec les forces de l'axe. Jawaharlal Nehru quant
à lui, avait une vision socialiste, progressiste et moderniste de
l'Inde, prônant son industrialisation sur le modèle des plans
quinquennaux soviétiques. La Ligue musulmane était encouragée par
les Britanniques
dans sa volonté de créer un état musulman séparé et bien qu'elle
participa activement à la lutte du Congrès national indien, il
obtint la partition de l'Inde et la création de l'état pakistanais,
au prix d'une séparation douloureuse de la population.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Par ailleurs, si les hagiographes de
Gandhi attribuent à la stratégie non-violente le succès de
l'indépendantisme indien, l'analyse historique oblige à des
conclusions plus nuancées. Le nationalisme hindou avait
historiquement une composante armée non négligeable et par
ailleurs, la guerre mondiale 40-45 avait diminué affaibli l'empire
britannique et diminué la capacité des anglais à contrôler leurs
colonies.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La volonté de Gandhi d'unification de
l'Inde, réunissant en une seule nation hindous et musulman, irritait
les nationalistes hindous et ce fut l'un d'entre eux, Nathuram
Godse, lié au mouvement fascisant <i>Hindu Mahasabha, </i><span style="font-style: normal;">qui
l'assassinat le 31 janvier 1948</span>. Godse tenait Gandhi pour
responsable de la partition de l'Inde
et par là de son affaiblissement</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgakUyym004RAfJpBny64ELRoa7NemipuH-SSbxMxlyeLNaWR_FdMLAMymUDLdeo18vrtj_0Ww9x-r-ke6S-PNL8NlOV3ivDImrGmd_4zZDai6aZP2tpxhQciDWaPM_FkB6I5p8YL6QXKg/s1600/nehru_y_gandhi.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgakUyym004RAfJpBny64ELRoa7NemipuH-SSbxMxlyeLNaWR_FdMLAMymUDLdeo18vrtj_0Ww9x-r-ke6S-PNL8NlOV3ivDImrGmd_4zZDai6aZP2tpxhQciDWaPM_FkB6I5p8YL6QXKg/s320/nehru_y_gandhi.jpg" height="215" width="320" /></a></div>
<br />
<h3 style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Gandhi, un modèle pour l'Occident ?</b></h3>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-weight: normal;">La
pensée sociale et éconmique de Gandhi s'articule autour du concept
de "home rule" ou d'autonomie locale, qui implique un
modèle de développement autocentré, reposant sur les ressources
locales et adoptant une attitude critique à l'égard du modèle
occidental, industriel, mondialiste et capitaliste. L'importation en
Inde des produits manufacturés de Manchester avait réduit à la
famine des milliers d'artisans indiens. Sa critique repose aussi sur
une éthique du renoncement au désir exacerbé par la société de
consommation que les puissances occidentales imposent au monde. </span>
</div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
Gandhi s'était
fait le défenseur des intouchables, sans caste exclus de tout
rapports sociaux avec les castes, mais il ne remettait pas en cause
la différenciation sociale inhérente aux castes, distinguant
simplement l'aspect sacré, selon la tradition hindoue, des quatre
castes traditionnels dit varna, de l'institution sociale, qui peut
être réformée, des catégories socio-professionnelles (jati) et
des interdits qui leur sont imposés. Ainsi Gandhi se révèle
beaucoup plus conservateur qu'on ne le pense généralement, sa
révolution étant essentiellement un retour à une forme ancestrale,
imaginée et idéalisée, de la société indienne. Le refus de la
technologie moderne, la valorisation de l'économie rurale et de
l'artisanat, la promotion de l'autonomie locale, celle des villages
et des communautés de base, au détriment des structures étatiques
centrales, va dans ce sens. Prônant un gouvernement fortement
décentralisé, la pensée politique gandhienne pourrait être proche
de l'anarchisme, visant une société démocratique non-violente
formée de villages fédérés.</div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-weight: normal;">La
non-violence gandhienne, appliquée à une politique de résistance
anticoloniale, ne fut pas sans influence sur les mouvements
nationalistes et indépendantistes du tiers-monde, elle n'est pas
sans influence sur le pacifisme occidental d'entre-deux-guerre et sur
divers mouvements sociaux : </span>Martin Luther King, Nelson
Mandela, Steve Beko, Aung San Suu Kyi s'en s'ont réclamé. Romain
Rolland popularisa l'oeuvre de Gandhi en France. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Un peu avant la
guerre 40-45, Lanza del Vasto effectue un voyage aux Inde et y
rencontre Gandhi<span style="font-weight: normal;">. Le récit de
cette rencontre se trouve dans son "Pélérinage aux
sources"...de retour en France, Lanza del Vasto s'attache à
fonder une communauté d'inspiration gandhienne - la communauté de
l'Arche - tout en développant une pensée s'inspirant clairement de
la non-violence gandhienne mais se rattachant à une vision
chrétienne teintée de traditionnalisme religieux. </span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-weight: normal;">Les mouvements pacifistes
et d'objection de conscience tirent se réfèrent aussi aux
techniques de résistance civile mises en oeuvre en Inde. Jean-Marie
Muller a théorisé ce mode d'action. La désobéissance civile fait
aussi l'objet de débat, dans le champ juridique comme en philosophie
politique. John Rawls consacre d'importants chapitres de sa "théorie
de la justice" à ce sujet.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-weight: normal;">Les
conceptions sociales de Gandhi préfigure aussi les critiques
radicales du productivisme industriel et les mouvements dits de
"décroissance" ou de "simplicité volontaire".</span></div>
<br />
<h3 style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Sélection
de quelques documents</span></h3>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<h4 style="margin-bottom: 0cm;">
<b>oeuvre de Gandhi</b></h4>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<ul>
<li>Autobiographie ou Mes expériences de
vérité / M. K. Gandhi ; ; traduit d'après l'édition anglaise par
Georges Belmont ; présentation et notes de Pierre Meile . - Paris :
Presses Universitaires de France , 1964 - 921 GAN - disponible au
PHARE et à Uccle Centre</li>
</ul>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<h4 style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><b>Biographies </b></span>
</h4>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<ul>
<li>Gândhî ou l'éveil des humiliés :
biographie / J. Attali . - éd Fayard, 2007 - 921 GAN - disponible à
Uccle-Centre et Homborch</li>
<li>Gandhi athlète de la liberté /
Catherine Clément. - Paris : Gallimard, 1989. - 921 GAN - disponible
au PHARE (section adulte et jeunesse), à Uccle-Centre (section
jeunesse)</li>
<li>La vie du Mahâtma Gandhi / par Louis
Fischer ; trad. de l'américain par Eugène Bestaux . - Paris :
Pierre Belfond , 1983 . - 921 GAN - disponible au PHARE
</li>
<li>Ce que Gandhi a vraiment dit / Jean
Herbert. - Verviers : Marabout, 1974.- (Marabout Université ; 250 ).
- 140:92 GAN - disponible au PHARE</li>
</ul>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>récits et témoignages</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<ul>
<li>Le pèlerinage aux sources / Lanza del
Vasto. - Paris : Gallimard, 1980 . - (Folio;). - 91.0(540)</li>
</ul>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<h4 style="margin-bottom: 0cm;">
<b></b>
</h4>
<h4>
<b>
</b></h4>
<h4 style="margin-bottom: 0cm;">
<b>pour jeunes et enfants : en section
jeunesse</b></h4>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<ul>
<li>Gandhi & son temps / Marylène
Bellenger ; direction artistique Daniel Vignat . - Paris : Fontaine :
Mango , 1997 . - 921 GAN - disponible au PHARE et Uccle-Centre
</li>
<li>Gandhi / Rédacteurs en chef :
Christopher Dobson et Jacques Lapeyre . - Trélissac : Chronique
Dargaud , 2004 . - (chroniques de l'Histoire). - 921 GAN . -
disponible à Homborch jeunesse</li>
<li>Gandhi : une âme pour la liberté /
par José Féron Romano et Judith Abehsera.- Paris : Hachette
Jeunesse , 1998 . - (Le livre de poche. Jeunesse. Senior ; 656 ). -
921 GAN - disponible au PHARE, jeunesse.</li>
<li>Gandhi : la liberté en marche / Irène
Frain . - Boulogne : Timée , 2007 . - 921 GAN - disponible au PHARE,
jeunesse</li>
<li>Gandhi / Brigitte Labbé, Michel Puech
; illustrations de Jean-Pierre Joblin. - Toulouse : Milan , 2006. -
(De vie en vie ; 20 )</li>
<li>Après Gandhi : un siècle de résistance non violente / Paris :
Editions du Sorbier , 2010. -
</li>
</ul>
<br />
<h4>
<b>médiathèque : au <a href="http://www.lamediatheque.be/" target="_blank">Point culture</a></b></h4>
<ul>
<li>GANDHI : film de ATTENBOROUGH,
Richard - dvd - <b>VG0823</b>
</li>
<li>GANDHI - FIN D'UN EMPIRE - Série LES
CHOCS DU SIÈCLE n° 5. - N/B. - HACHETTE, 1988. - VHS seulement <b><span style="font-size: small;">:
<span style="font-weight: normal;">TH1415</span> </span></b></li>
<li>GRANDS DESTINS 1: APÔTRES DE LA PAIX:
GANDHI, MARTIN L. KING - Roger COLOMBANI . - BFM, 1999. - CD audio :
<b><b>HD2110</b></b><b> </b>
</li>
<li>SATYAGRAHA : opéra de Philip GLASS -
inspiré de la vie de Gandhi .- ARTHAUS MUSIK DVD, 1985. Enregistrement
1983.. - disponible en CD et en DVD : <b>XG366K</b>
</li>
</ul>
<br />
<h4 style="margin-bottom: 0cm;">
<b>sites web</b></h4>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohandas_Karamchand_Gandhi">http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohandas_Karamchand_Gandhi</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.gandhiheritageportal.org/%E2%80%8E" target="_blank">https://www.gandhiheritageportal.org/</a>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.mkgandhi.org/main.htm">http://www.mkgandhi.org/main.htm</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.blogger.com/goog_872081315">http://www.gandhiinstitute.org/</a></div>
<a href="http://www.blogger.com/goog_872081315">
</a>
<br />
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.nonviolence.fr/">http://www.nonviolence.fr/</a></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>les écrits de Gandhi (en anglais,
hindi ou gurajati ) sont disponibles en ligne à :</b></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.gandhiserve.org/e/cwmg/cwmg.htm">http://www.gandhiserve.org/e/cwmg/cwmg.htm</a></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.gandhimedia.org/">http://www.gandhimedia.org/</a></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://www.gandhiheritageportal.org/%E2%80%8E" target="_blank">https://www.gandhiheritageportal.org/</a>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-87440102145674953172013-09-09T18:23:00.002+02:002013-09-09T18:25:17.555+02:00l'Union indienne, mosaïque linguistique<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Deuxième pays le plus peuplé au
monde, l'Inde compte plus de 1,2 milliard d'habitants... toute vision
unitaire de cette nation serait réductrice.
</b></div>
<b>
</b>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b><br /></b>
</div>
<b>
</b>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>En effet, l'Inde est un immense
laboratoire de la la diversité ethnique et culturelle En témoigne
l'incroyable profusion des langues qui y sont pratiquées. Si l'Union
indienne reconnaît 22 langues dites constitutionnelles, on estime à
1600 le nombre de langues pratiquées, dont 398 sont officiellement
répertoriées... un grand nombre d'entre elles sont menacées et
disparaissent parfois sans que l'on s'en rende compte réellement.</b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fa/Monde_indien_langues.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fa/Monde_indien_langues.png" width="282" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
40 langues sont parlées par plus d'un
million de locuteurs soit plus de 850 millions de personnes.
Autrement dit, un dixième des langues est parlée par la très
grande majorité de la population et 90 % des langues de l'Inde ne
sont utilisées que par 15 % des locuteurs indiens. On ne saurait
décrire en détail ici cette diversité linguistique - nous
renvoyons par exemple à l'excellent site mis en place par Jacques
Leclerc de l'Université de Laval (Québec) "<a href="http://www.axl.cefan.ulaval.ca/" target="_blank">l'aménagement linguistique dans le monde</a>" - sinon pour n'en évoquer que quelques aspects.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
En gros, il y a une première
subdivision nord/sud. Au Nord sont pratiquées les langues de la
famille indo-européenne - ou plus spécifiquement indo-iraniennes -
au Sud, les langues dites dravidiennes. En plus de ces deux familles,
on compte aussi les langues sino-tibétaines, pratiquées, on s'en
doute, dans les régions frontalières du nord : Népal, Bouthan,
Birmanie...et les langues langues austro-asiatiques <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(</span>comme
le munda ou le nicobarais).
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Pour comprendre cette disparité, il
faut remonter quelque 3500 ans... entre 1500 ans et 500 ans avant
notre ère, les peuples indo-iranien migrent vers l'Est, occupent
progressivement l'Iran puis le sous-continent indien, repoussant vers
le Sud les Dravidiens qui y vivaient. Les peuples de souche Mounda se
retrouvent isolés en quelques enclaves subsistant dans les États du
Nord-Est. Durant cette période, émergeant de la civilisation de
d'Indus, une des plus anciennes civilisations urbaines, se développe
la civilisation védique constituant le soubassement de la
philosophie et religions hindoue. C'est durant cette antiquité que
le système des castes se met en place. Au Ve siècle avant notre
ère, le bouddhisme et le jaïnisme surgissent comme des réformes
religieuses ascétiques et deviennent des religions indépendantes.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Les langues indo-iraniennes actuelles
sont issues du sanskrit, langue morte utilisée uniquement par les
brahmanes dans un contexte sacré. Les <i>prakrits</i>
en étaient les formes vulgaires mais elles furent la langue
littéraire des guerriers et des rois, parmi ces
langues, le pâli fut utilisé dans les textes fondateurs du
bouddhisme. C'est au cours du "moyen-âge indien" entre 500
et 1200 de notre ère, que se structurent les langues indiennes
modernes. On recense officiellement 21 langues indo-iraniennes. Cette
diversité a entraîné, au 19e siècle, avec le développement du
commerce et de l'administration centrale, la nécessité d'une langue
commune, l'hindoustani, permettant les échanges entre groupes
ethniques... cette langue est pratiquée aussi bien par les
hindous que par les musulmans, mais les tensions entre ces
communautés se répercutent sur le plan linguistique en
suscitant le clivage de l'hindoustani entre l'hindi - pratiquée par
les Hindous - et l'ourdou, langue de la communauté musulmane.
Grammaticalement, c'est la même langue mais l'écriture diffère :
l'alphabet dévanagari est utilisée en hindi tandis que l'alphabet
arabo-persan est utilisée en ourdou. La partition en 1947 de l'Inde
accentue le clivage entre les deux langues qui ont tendance à
évoluer en divergeant puisque progressivement les néologismes de
l'ourdou - langue officielle au Pakistan et co-officielles dans
certains états indiens - sont puisés dans les langues persanes,
tandis que les néologismes de hindi - langue officielle de l'Inde -
s'inspirent de l'ancestral sanskrit.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Pour mesurer l'impact de l'hindoustani
(et de l'hindi) il faut se rappeler que c'est la seconde langue
parlée, en terme de nombre de locuteurs, au monde, après le
Chinois. Les langues indo-iraniennes sont parlées, en Inde, par les
trois quart de la population. Les langues dravidiennes pourraient
faire office de parents pauvres, mais elles concernent un quart de la
population indienne : 214 millions de personnes. Usitées dans les
quatre États du sud de l'Inde (Kerala, Karnataka, Andra Pradesh et
Tamil Nadu) et au Sri Lanka, elles comportent une trentaines de
langues dont les plus importantes sont le tamoul, le kannada, le
telougou et le malayalam.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
1600 langues, 398 officiellement
reconnues, 22 langues constitutionnellement reconnues, 30 langues
parlées par plus d'un millions de locuteurs, 122 langues parlées
par plus de 10,000 personnes, et plusieurs centaines de langues
isolées, mal connues et non reconnues, menacées par
l'uniformisation culturelle et sans statut officiel comme les langues
des aborigènes. Cette réalité incroyablement complexe se traduit
par une politique linguistique raffinée, mais qui marche pour ainsi
dire sur les charbons ardents des revendications et ressentiments
identitaires. 22 langues dites constitutionnelles, sont reconnues par
l'État fédéral et utilisées
dans l'administration. La Constitution précise que chaque État
choisit une ou plusieurs langues officielles pour son parlement, son
administration publique, ses cours de justice, l'enseignement et
l'affichage. Partout l'usage de l'anglais reste possible, même
lorsqu'il s'agit de communiquer entre États. En outre les États ont
leur propre politique linguistique et déterminent leurs propres
langues officielles Certains États conservent l'anglais, et
reconnaissent plusieurs autres langues.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
En outre, il faut aussi garder à
l'esprit que les langues indo-iraniennes et dravidiennes s'écrivent
avec une douzaine d'alphabets différents</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Dans la pratique les administrations
utilisent l'anglais ou l'hindi pour communiquer avec les autorités
centrales, et l'hindi et une ou plusieurs langues locales pour
communiquer avec les autorités locales ou avec la population,
souvent dans une formule dite "trilingue" : langue
maternelle locale/langue officielle (anglais/hindi)/langue officielle
régionale. Ce qui induit une priorité dans l'enseignement : langue
officielle régionale, hindi, puis l'anglais comme langue de
communication internationale. Cependant dans l'enseignement primaire,
les langues locales maternelles minoritaires sont protégées : leur
enseignement est obligatoire dès lors que 10 élèves sur 40 le
demandent.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mais cette protection des langues
minoritaires est coûteuse, et beaucoup d'État, prétextant des
contraintes budgétaires, contournent ou négligent les
réglementations en vigueur et on peut considérer que nombre de
langues pratiquées par des minorités ethniques sont menacées. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Par
ailleurs, la langue coloniale, l'anglais, jouit d'un statut
particulier. 10 % des Indiens le pratiquent. Après
l'indépendance, l'État indien avait considéré que l'anglais
resterait langue officielle durant 15 ans, mais au terme de cette
période, les États et les communautés de langue dravidienne,
craignant la suprématie de l'hindi, ont revendiqué le maintien de
l'anglais comme langue officielle, pour faire contrepoids. De sorte
que l'anglais est, en maints états de l'Union indienne, considérée
comme une langue officielle à part entière. En réaction, l'usage
de l'anglais est vilipendé par les nationalistes hindous, qui
réclament l'hindi comme seule langue officielle. En fait, l'anglais
n'est correctement parlé que par une minorité d'universitaires ;
ceux qui appréhendent l'anglais comme deuxième ou troisième
langue, l'ont transformé en ce qui est appelé "hinglish",
devenue la langue branchée de la bourgeoisie sous l'influence notamment du cinéma bollywoodien.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Deux autres langues allogènes sont
pratiquées localement : le portugais, à Goa et le français, à
Pondichéry où 10 mille francophones vivent encore.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;"><b>sources :</b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Inde : in Aménagement linguistique du
monde, par J. Leclerc :
<a href="http://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/inde-3pol-etats.htm">http://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/inde-3pol-etats.htm</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Wikipedia : langue de l'Inde :
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_de_l%27Inde">http://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_de_l%27Inde</a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-19131116610811795572013-09-02T16:14:00.000+02:002013-09-09T18:25:34.626+02:00littérature et poésie en Inde : une rencontre littéraire avec Paul Zacharias et K. Satchidanandan<br />
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>Ce 23 octobre, nous aurons l'honneur d'accueillir, dans le cadre de
Europalia, deux auteurs du Kerala, écrivains et poètes de premier plan.</b></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe2aQJFWcwl8WOmRoYZt0UhJ1w46_PrxmmlOX3vu0dhL2Pg0GQO6GTdx1yvbbciumUi5djG7ymtYoCfzApsyV8dP-LMzNNKzorJQ2LyU5dlMLxnL-ARXlagDmQvMtCdU2UhzcdO-W4Xs4/s1600/220px-Paul_zakaria.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe2aQJFWcwl8WOmRoYZt0UhJ1w46_PrxmmlOX3vu0dhL2Pg0GQO6GTdx1yvbbciumUi5djG7ymtYoCfzApsyV8dP-LMzNNKzorJQ2LyU5dlMLxnL-ARXlagDmQvMtCdU2UhzcdO-W4Xs4/s200/220px-Paul_zakaria.JPG" width="132" /></a></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>Paul Zacharias</b> né à Urulikkunnam, dans le Kerala vit
actuellement à Trivandrum (capitale du Kerala). Ses nouvelles,
écrites en malayalam, rompent avec les conventions littéraires en
adoptant délibérément un style caustique, dénué de tout
sentimentalisme pour dénoncer les pesanteurs traditionnelles de la religion et du communautarisme au sein de la société indienne. Ses positions
radicales, énoncées sans concessions, le confrontent souvent avec
les courants politiques réactionnaires, rétrogrades et
obscurantistes. La bibliothèque du Congrès accueille 13 oeuvres en
Malayalam. Peu d'écrits sont traduits en anglais : on peut citer
"Bhaskara Pattelar and other stories" (éd Manas books,
Chennai, 1992); "Reflections on a Hen in Her last Hour and other
Stories" (Penguin books), New Delhi, India) et "Praise the
Lord and what New, Pilate ?", (Katha books, India, 2002).</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Zacharia" target="_blank">Paul_Zacharia sur Wikipedia (eng)</a></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.loc.gov/acq/ovop/delhi/salrp/paulzacharia.html" target="_blank">Paul Zacharia ( (Library of Congress web-page)</a></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://www.indianetzone.com/49/zacharia.htm" target="_blank">P. Zacharia, post-modernist writer </a></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzzp31inqFHkyfcWYz1ro7ImnwRqGNLupUN3-2EtjXlZxan8psHkgyUftF9jK8v9ZT-rb2nOr_hHbNPR8l3f070_sJYX1-kIartcGD6i68L1kU4sb1_MrTF1cCxCzzMUn1sXwi81ZJwYU/s1600/220px-Sachidanandan.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzzp31inqFHkyfcWYz1ro7ImnwRqGNLupUN3-2EtjXlZxan8psHkgyUftF9jK8v9ZT-rb2nOr_hHbNPR8l3f070_sJYX1-kIartcGD6i68L1kU4sb1_MrTF1cCxCzzMUn1sXwi81ZJwYU/s200/220px-Sachidanandan.jpg" width="160" /></a></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<b>K.
Satchidanandan, </b><span style="font-weight: normal;">né en 1946,
est un des écrivains les plus connus dans son pays. Poète, critique
littéraire, chroniqueur de presse, essayiste mais professeur
d'anglais, éditeur du journal de l'Académie nationale de
Littérature (Sahitya academy) "</span><i><span style="font-weight: normal;">Indian
literature</span></i><span style="font-weight: normal;">", il a à
son crédit plus de 23 recueils de poésie, 21 recueils d'essais sans
compter ses pièces de théâtre et ses récits de voyage. Sa poésie,
écrite en malayalam, est traduite en 17 langues y compris l'anglais,
le français, l'allemand et l'italien, et il a introduit, par ses
traductions, divers poètes en Inde dont Garcia Lorca, Pablo Neruda,
Alexander Block, Paul Celan ou Eugenio Montale. On ne compte plus ses
participations à divers festivals poétiques et congrès littéraires
de part le monde, visitant aussi biens les USA que la Chine, ainsi
que de nombreux pays du proche-Orient.</span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-weight: normal;">C'est
donc un pionnier de la poésie moderne bien connu pour son
articulation subtile entre le contexte socio-politique et la forme de
sa poésie. Narration, ironie et contemplation philosophique mettent en évidence les multiples contradictions de sa société et constituent des éléments décisifs d'une poésie de
résistance contre la normalisation de la pensée, le
conditionnement des masses et les formes modernes de
l'obscurantisme. Agissant contre l'intolérance, il n'hésite pas à
prendre parti contre les manifestations violentes et les querelles
communautaires qui sévissent en Inde surtout depuis la main mise du
pouvoir par les fondamentalistes hindous. Aussi, il prit part en 2010
au symposium de l'ONU à New-York sur "le rôle de la
littérature dans le désapprentissage de l'intolérance" et fut
nominé pour le prix Nobel de littérature en 2011</span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-weight: normal;"><a href="http://www.satchidanandan.com/index.html" target="_blank">site web de K. Satchidanandan</a></span></div>
<div style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div lang="fr-BE" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Paul
Zacharia et Koyamparambath Satchidanandan seront interviewés par
Alok Nandi, auteur et réalisateur multimédia.</span></span></div>
<div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">La conférence
aurait lieu en anglais, avec traduction française et sera suivie d'un Verre
de l’amitié</span></div>
<div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.25cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Lieu :
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Bibliothèque-médiathèque le
Phare</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.25cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Chaussée
de Waterloo 935 – 1180 Uccle</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.25cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">le 23 octobre à 20 h </span></div>
<div lang="fr-BE" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Entrée
libre, <span lang="fr-BE">Infos
et réservations : </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">02
374 04 43 ou à l’adresse uccle.lephare@yahoo.fr</span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-47188543407114226952013-08-09T11:51:00.002+02:002013-08-09T12:06:10.766+02:00l'art de la calligraphie japonaise...<br />
<h2>
Le Shodo, un art millénaire</h2>
Enseignée dans toutes les écoles japonaise, le Shodô, l'art de la calligraphie, est plus une discipline d'accomplissement qu'une simple technique artistique d'écriture. Abandon de soi, maitrise du souffle, fusion avec la nature sont la condition d'une perfection esthétique nourrie de la philosophie Zen.<br />
Chaque trait du pinceau est justifié par la dimension quasi sacrale de l'écriture idéographique où la forme se confond avec le sens.<br />
<br />
Le Shodo hérite de la tradition millénaire chinoise. Les premiers idéogrammes chinois apparurent au 28e S avant notre ère, mais la calligraphie se développe avec la standardisation de l'écriture sous la dynastie des Qin. Originellement gravée, la calligraphie chinoise s'adapte à l'invention du papier par l'utilisation des outils traditionnels utilisés encore de nos jours : pinceau, encre de chine solide, en bâton, pierre à encre, papier de riz, et napperon couvrant la table de travail.<br />
<br />
C'est cet art traditionnel qui sera repris au Japon dès le 7e siècle de notre ère. L'histoire de la calligraphie japonaise comporte plusieurs périodes : Nara, Heian, Kamakura et Muromachi correspondant à une évolution stylistique liée à des changements politiques ou culturels. L'apport du bouddhisme Zen caractérise la période Kamakura et Muromachi, 16 et 17e siècles de notre ère, époque pourtant marquée par d'incessantes guerres entre Seigneurs. La période Edo, au 18e S, est plus ornementale, avec l'introduction en arrière-plan de motifs décoratifs, fleurs, papillons... Avec Konoe Nobutada (1565–1614) et Shōkadō Shōjō (1584–1639) - les trois Kan'ei Sanpitsu - Hon'ami Kōetsu (1558–1637), qui introduisit ce style ornemental, est considéré comme un des plus grands calligraphes dans le style wayō, style unique en son genre caractérisant toute la calligraphie japonaise.<br />
<br />
Aujourd'hui, la calligraphie est une discipline obligatoire de l'enseignement primaire et secondaire au Japon, et elle est aussi enseignée dans plusieurs universités. Les compétitions entre calligraphes y sont régulièrement organisées.<br />
<br />
L'influence du Zen est patent dans cette discipline, tout comme dans d'autres disciplines de maitrise de soi. Les corrections ou retouches sont prohibés, le calligraphe ne trace qu'un seul trait de pinceau de sorte que tout manque de confiance en soi se manifeste dans l'oeuvre produite. Le calligraphe soit être concentré et fluide dans son mouvement. Dans l'esprit Zen, l'art du pinceau (hitsuzendô) est une voie d'unification de l'individu avec la totalité tandis que dans la calligraphie traditionnelle, le but s'accomplit dans la jouissance esthétique de l'oeuvre. Ainsi, c'est plus dans l'abandon de soi - un état mental de vide, une spiritualité élevée, et la délivrance des passions - que dans la pure maitrise technique que le calligraphe Zen s'accomplira.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Iv3CGiSKRyvWSmN-RBowWWI4nfH08iGhjfjFypzJYwaUdCDTQTiFKNrjWbjJ1qihpkNFCYdQpRvmkCmK9UTWRKKtGkTFpKr65n0YbIf2FvzLb3wVOdQohOY0ft43Z5aug6pcFz8dyvY/s1600/95lbg-Mori.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Iv3CGiSKRyvWSmN-RBowWWI4nfH08iGhjfjFypzJYwaUdCDTQTiFKNrjWbjJ1qihpkNFCYdQpRvmkCmK9UTWRKKtGkTFpKr65n0YbIf2FvzLb3wVOdQohOY0ft43Z5aug6pcFz8dyvY/s320/95lbg-Mori.jpg" width="239" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">extrait de http://www.calligraphiejaponaise.sitew.com/</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Le Phare organise un atelier, animé par Satoru Toma, d'initiation à la calligraphie japonaise. Il s'adresse à tous et toutes (il n'est pas besoin de connaitre le japonais).<br />
Satoru Toma présente ainsi son atelier :
<i>"En utilisant le pinceau et l'encre de chine, nous allons principalement travailler le « Kanji » (idéogramme). Nous allons d'abord étudier des kanjis très simples comme (ichi - un), (kawa - rivière) puis petit à petit nous aborderons des kanjis plus complexes tout en développant différents styles d'écritures (hi - feu), (honoö - flamme). L'écriture japonaise et ses signes tracés par le pinceau sont intrinsèquement liés aux mouvements du corps et au souffle du calligraphe. Avant de chercher à atteindre un résultat, vous essaierez de sentir la naissance d'un souffle et d'un geste. Cet atelier est ouvert à tous, quel que soit le niveau</i>. "<br />
<br />
<br />
<br />
site web : <a href="http://www.calligraphiejaponaise.sitew.com/#Calligraphie_japonaise.A">Calligraphie japonaise - Syodo</a><br />
<br />
<b>note :</b> Satoru Toma est aussi un photographe accompli qui explore les friches urbaines et périurbaines, ces coulisses d'un espace profondément bouleversé par les délocalisations économiques, constituant l'envers du décor de la prospérité en crise. A voir sur :
<a href="http://www.satorutoma.com/">http://www.satorutoma.com/</a><br />
<br />
<h4>
<b>pour participer à l'atelier :</b></h4>
<b>Dates : Le mardi de 18 à 20 h, du 17/09 au 17/12/2013 - hormis le 10/12.</b><br />
Prix : 150 € (80 € d'acompte) pour 12 séances. Possibilité d'acheter le
matériel sur place : 20 €, pour encre de Chine, pinceau, récipient et
papier. <br />
Info et inscription : satorutoma@gmail.com, au PHARE, 935 ch; de Waterloo. - Uccle<br />
<br />
<br />
<h4>
<span style="font-size: small;"> <b>la calligraphie japonaise sur la toile</b> </span></h4>
<ul>
<li> sur wikipedia (anglais): <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Japanese_calligraphy">Japanese calligraphy</a> </li>
<li>sur japan-guide (anglais) : <a href="http://www.japan-guide.com/e/e2095.html">Japanese calligraphy</a> </li>
<li>sur wikipedia (français) : la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Calligraphie_extr%C3%AAme-orientale" target="_blank">calligraphie extrême-orientale</a> qui traite surtout de la calligraphie chinoise </li>
</ul>
<b>sur Youtube </b><br />
<h3>
<span style="font-size: small;"> </span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/vpc1taaSkEg?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-33926675387298571332013-08-07T10:22:00.000+02:002013-08-09T12:03:27.834+02:00une écrivaine publique aux bibliothèques d'UccleLes bibliothèques d'Uccle vous offrent, à l'initiative de l'Echevin de la Culture, Carine Gol-Lescot et avec le soutien du Collège du Bourgmestre et Echevins d'Uccle, un ensemble de services diversifiés. Outre le prêt d'ouvrage et de médias, l'organisation de conférences et événements culturels, divers ateliers d'écriture et autres animations, les bibliothèques vous proposent désormais un service d'écriture publique.
<br />
Beaucoup de personnes éprouvent des difficultés à rédiger un texte : lettres officielles ou personnelles, curriculum vitae et lettres de motivation, rapports ou formulaires administratifs ou tout autre type d'écriture... une écrivaine publique vous accueillera dans les bibliothèques d'Uccle chaque lundi selon l'horaire suivant :
<br />
les 1er et 3e lundis
<br />
à la Bibliothèque Uccle-Centre
<br />64 rue du Doyenné
<br />tél. : 02 348.65.29
<br />
les 2e lundis
<br />
à la Bibliothèque Uccle-Homborch
<br />34 avenue Homborchveld
tél. : 02 374.19.25
<br />
les 4e lundis
<br />
au Phare
<br />935 chaussée de Waterloo
<br />tél. : 02 374 04 43
<br />
n'hésitez pas à demander des renseignements ou même à prendre rendez-vous
</>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUc0il7KFVA0awx5jcEl5_KpE-nwwjh1UQsHgbAyJ9IxeRedrBDlamsHLmcd6ztkKJajaDiQAEz6plLDv9Oz1nMPLNn5em5YKQy-xzUu2kgLxlGocePVWjEX5XYDqACggJgsUk1IR8BSQ/s1600/affiche-ecrivain-1-page1.jpeg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUc0il7KFVA0awx5jcEl5_KpE-nwwjh1UQsHgbAyJ9IxeRedrBDlamsHLmcd6ztkKJajaDiQAEz6plLDv9Oz1nMPLNn5em5YKQy-xzUu2kgLxlGocePVWjEX5XYDqACggJgsUk1IR8BSQ/s400/affiche-ecrivain-1-page1.jpeg" /></a><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-34374005167811326302013-07-19T10:18:00.000+02:002013-07-19T10:30:17.262+02:00Rebelles : revivre après la guerre<b>Comment survivre, enfant et soldat, à la guerre ? Comment revivre après l’expérience de l’horreur ? Quels remèdes apporter à la souffrance, aux violences, subies et commises par les enfants-soldats. Au coeur de l’Afrique déchirée par les guerres civiles, une enfants retrouve, en pleine guerre civile, le chemin de l’humanité à travers un amour quasi impossible. Un film visionnaire et profondément humain de Kim Nguyen, suivi d’un débat sur la reconversion d’enfants sortis des groupes armés au Sud-Kivu, avec Murhabazi Namegabe (Directeur du Bureau pour le Volontariat au Service de l’Enfance et de la Santé)fut présenté ce 26 juin au PHARE</b>
<p />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRZC2p0Hn_QcR-u1xZjdu5KAeli1t3YTxc-yjRRz7w8BXbzuJWwQKCAGTw_LgXoFk4sbjvUF2d7bG27QQvqW2ukxnnPcBDLHy-8ypmuG7E9wmWaqrJelZblv2DvuDS9ViIo3SCMYpvVhU/s1600/reb05.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRZC2p0Hn_QcR-u1xZjdu5KAeli1t3YTxc-yjRRz7w8BXbzuJWwQKCAGTw_LgXoFk4sbjvUF2d7bG27QQvqW2ukxnnPcBDLHy-8ypmuG7E9wmWaqrJelZblv2DvuDS9ViIo3SCMYpvVhU/s320/reb05.jpg" /></a></div>
C’est devant un public de près de 200 personnes que fut projeté ce remarquable film de Kim Nguyen. Le cinéaste aborde cette problématique douloureuse dans une langue cinématographique mêlant un réalisme sans fard et une vision poétique traduisant le vécu intérieur de Kamona, principale protagoniste de l’intrique. Jeune fille de 14 ans, elle raconte à l’enfant qui grandit dans son ventre l’histoire de sa vie dans l’armée des guerriers rebelles d’un pays d’Afrique Centrale. Enlevée par les rebelles, Kamona a été forcée de tuer ses propres parents, depuis lors, leur fantômes la hante, et est considérée pour cette raison comme une sorcière protectrice de la troupe armée. Le seul qui l’aide et l’écoute est le Magicien, un garçon de 15 ans, albinos, qui veut l’épouser. Au fil des mois passés ensemble, Komona et Le Magicien tombent amoureux et s’évadent pour vivre leur amour et trouver la voie de la résilience.
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcyjaEgc_BIC3pGlt6KHOVn_rmYQCyAK834eo1Sh7qnUgPPKtQ3kSVsDiQc97Yu-RY3YrXy15AoddR3NzLbFNTZOowBnz9AdfBolDFaK5Ty9igvd2t6XJ1K5Uf4etVqnl742Bg8mEL-0E/s1600/rebelle-web.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcyjaEgc_BIC3pGlt6KHOVn_rmYQCyAK834eo1Sh7qnUgPPKtQ3kSVsDiQc97Yu-RY3YrXy15AoddR3NzLbFNTZOowBnz9AdfBolDFaK5Ty9igvd2t6XJ1K5Uf4etVqnl742Bg8mEL-0E/s320/rebelle-web.jpg" /></a></div>
Au-delà de la poésie, ce sont les conditions terribles de l’embrigadement forcé des enfants soldats qui sont évoquées et la difficulté de se reconstruire lorsqu’ils échappent aux affres de la guerre. Cette reconstruction est l’objectif premier du "Bureau pour le Volontariat aux Service de l’Enfance et de la Santé", ONG établie au R.D. Congo, à Bukavu. Murabazi Numagabe, directeur du BVES, a présenté les conditions de travail de cette association.
La récupération des enfants s’accomplit sur base de négociations, souvent délicates, avec les groupes armés. Les volontaires - médecins, juristes, sociologues, anthropologues et psychologues - ont acquis une importante expérience sur le terrain et cela, dans des conditions difficiles. Un travail psychosocial, utilisant le psychodrame et diverses thérapies de résilience post-traumatique, vise à une "recivilisation" des enfants, et aboutit à leur réinsertion sociale et professionnelle, ainsi qu’à une réconciliation avec leur communauté d’origine. Ceci est rendu possible par une approche communautaire où la protection des droits des enfants est prise en main par la communauté de base, ainsi que par la création de structures transitoires, des centres d’accueil, pour la protection et la réinsertion familiale et communautaire des enfants "ex-soldats".
Par des actions concrètes et l’intensification de son plaidoyer pour la cause des enfants, le BVES est devenu, l’une des principales ONG congolaises humanitaires et de défense des droits de l’enfant à l’Est de la République Démocratique du Congo. Cet engagement n'est pas sans risque, Murabazi Numagabe a plusieurs fois été menacé, mais son opiniâtreté et son courage lui a valu une notoriété internationale et le soutien assidu de plusieurs institutions internationales, ainsi que plusieurs prix récompensant des actions en faveur de l'enfance ou du développement.
<p />
<hr>
<b>note</b> : le film <a href="http://www.lamediatheque.be/med/recherche.php?thematique=&col=cinema&details=VR0498&ser=0&sup=0&acces=titre&critere=rebelle&action=Rechercher&pos_cri=&pos_tit=&nbr=20">"Rebelle" de Kim Nguyen</a> est disponible à la médiathèque d'Uccle sous le n° : VR0498
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-992437580600423149.post-31701654491675635462013-07-18T13:33:00.001+02:002013-07-19T10:04:30.534+02:00un espace libre de lecture<div class="chapo surlignable">
Auparavant dénommée Bibliothèque
Uccle-Montjoie, la bibliothèque-médiathèque LE PHARE est quasiment
séculaire, ce fut en 1926 que la bibliothèque paroissiale du Rosaire fut
fondée et se développa par la suite grâce au dynamisme et la ténacité
de L. Bourguignon et son épouse. Elle s’installa tout d’abord à l’avenue
Montjoie pour être adoptée ensuite par la commune qui favorisa son
déménagement à la chaussée de Waterloo, dans une galerie commerciale
alors en pleine activité. La bibliothèque devint rapidement une
bibliothèque communale des plus dynamiques. Dès les années 1980, les
bibliothécaires entreprirent de moderniser et d’agrandir les locaux,
n’hésitant pas à mettre la main à la pâte. Progressivement et avec
constance, elle devint une des bibliothèques les plus importantes du
sud-est bruxellois.<br />
<br /></div>
<div class="texte surlignable">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="spip_document_1 spip_documents spip_documents_left" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; width: 350px;">
<img alt="accueil au Phare" height="211" src="http://www.bibliuccle.irisnet.be/img-1/monjoieint1.jpg" title="accueil au Phare" width="350" /></span></div>
<br />
<br />
<br />
Aujourd’hui cette vénérable institution est totalement transformée,
optant radicalement pour l’avenir, sans renier toutefois son passé. Dans
un environnement modernisé, elle bénéficie de l’informatisation, et
diversifie ses services, s’intégrant dans le réseau des bibliothèques
bruxelloises, comme pivot du réseau ucclois et s’insérant
progressivement dans le cadre plus large de l’Union européenne.<br />
<br />
En juin 2009, la médiathèque d’Uccle - sise auparavant à la chaussée
d’Alsemberg - emménage au 935 la chaussée de Waterloo, fusionnant en
quelque sorte avec la bibliothèque communale. Elle sera inaugurée
officiellement en octobre 2009 par l’Echevin Carine Gol-Lecaut. Cette
fusion est l’occasion de nouvelles synergie qui feront du PHARE un outil
de médiation sociale et culturelle,un espace d’échange et de
convivialité où le loisir se conjugue avec la culture. Les usagers
inscrits à la médiathèque de la communauté française de belgique peuvent
désormais y emprunter des médias divers : CD, DVD, jeux vidéo et outils
multimedias.<br />
<br />
les bibliothèques d'Uccle ont leur site : <a href="http://bibliuccle.irisnet.be/" target="_blank">site web des bibliothèques d'uccle</a><br />
Nous l'avons quelque peu simplifié et remanié, optant pour l'ouverture d'un espace de publication sous forme d'un blog nourri régulièrement par des comptes rendu de nos activités, des annonces et des critiques de livres et médias.<br />
<br />
<br />
<br />
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/02904469837085601556noreply@blogger.com0Uccle, Belgique50.8 4.333333300000049350.719697 4.1719718000000494 50.880303 4.4946948000000493